Maxime Gressier, prof de langues

Crédit photo DirectVelo.com

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La Pentecôte fête le jour où les Apôtres se sont mis à parler en d'autres langues que la leur.

Maxime Gressier n'a pas attendu la Pentecôte pour se mettre à parler néerlandais. La recrue de l'équipe Avia-Wcup y était de toutes façons obligée. "C'est la langue de l'équipe. Il y a des Belges et deux Néerlandais", rappelle-t-il à DirectVelo.

Si le Nordiste a commencé à apprendre la langue de Vondel dans les livres il a trouvé un bon moyen de se perfectionner. "C'est dans le peloton que j'ai vraiment appris", affirme celui qui allait déjà courir en Belgique chez les Cadets (ou Nieuwelingen). Au coeur du paquet, il doit dicerner les différences de prononciations entre la Flandre-Occidentale, la Flandre-Orientale et le Limbourg.

Grâce à Skype, le 14e de la Guido Reybrouck Classic cette saison, expérimente une autre méthode. "Je parle à mes équipiers en flamand et ils me répondent en français." Car les équipiers du Français en ont fait leur meilleur prof de langues. "Parfois, je leur fais leurs devoirs de français", sourit-il.

Le prof de français prépare déjà ses cahiers de vacances sous le maillot bleu d'Avia-WCup. "Je disputerai de grandes courses en juillet comme le Tour des Flandres ou Menen-Kemmel-Menen", annonce-t-il.

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