Au départ de son premier Tour de Bretagne, Baptiste Renault partait dans l'inconnu. "Je ne savais pas si j'allais pouvoir suivre dans les bosses même si je ne voulais pas trop me faire peur en me demandant à quel endroit j'allais péter", confie le coureur du BIC 2000 à DirectVelo.

Le coureur de 20 ans a préparé au mieux cette épreuve de sept jours, la course la plus longue de sa carrière en cumulant les heures de selle. "La dernière semaine, j'ai effectué un bloc de trois jours avec 4h30 le mardi puis deux entraînements biquotidiens le mercredi et le jeudi, de 2 et 3 heures", déclare celui qui a aussi reconnu le parcours de la dernière étape de Dinan.

Dans le contexte très relevé du Tour de Bretagne, il était aux premières loges pour observer. "Les équipes sont pro, c'est sympa à voir. On côtoie des coureurs qui ont une grosse caisse", remarque-t-il. Si le niveau du Tour de Bretagne l'a aidé à progresser, Baptiste Renault a aussi constaté la marge qui le sépare des tous meilleurs. "A Lannion, alors que j'étais à m'accrocher, j'en voyais qui étaient encore capables d'attaquer. Adrien Costa est impressionnant. Il va marcher, il prouve son talent", affirme-t-il, épaté.

A la fin de la semaine de course, Baptiste Renault ne regrette pas d'avoir renoncé à participer au Tour de Bretagne l'an dernier. "Je n'étais pas assez mature. Le Tour de Bretagne, soit on y prend de la caisse, soit on ne s'en remet pas", analyse le 5e du Circuit du Mené 2015. Le Breton espère tirer profit de cette semaine de course terminée à  la 33e place, riche en enseignements, car il le dit lui-même :  "j'ai tout à apprendre."