La Roue Tourangelle : Les réactions

Crédit photo Amélie Barbotin

Crédit photo Amélie Barbotin

Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) a remporté au sprint ce dimanche la 15e édition de la Roue Tourangelle (1.1), neuvième manche de la Coupe de France-PMU, disputée sur 192 kilomètres entre Beaumont-en-Véron et Tours. Il règle au sprint ses deux compagnons d'échappée Olivier Pardini (Wallonie Bruxelles-Group Protect) et Julien Duval (Armée de Terre). Samuel Dumoulin succède à Lorrenzo Manzin (FDJ) au palmarès de la course. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.

Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale)
Vainqueur de la Roue Tourangelle
« Aujourd'hui ça allait bien, il y a des jours comme ça où il faut en profiter. J'avais à cœur de prouver à mes jeunes coéquipiers que j'ai toujours la niaque parce que je trouve que c'est une chose qui leur fait parfois défaut. Je m'attendais plutôt à une arrivée au sprint, comme sur 70 % des courses. Mais j'ai eu une opportunité et je ne me suis pas posé de question, j'ai attaqué. Ça fait deux saisons que je progresse dans ma capacité à rouler. Avant j'avais un bon punch mais j'avais du mal à enchaîner alors que là j'ai vraiment fait de grosses transitions entre les côtes, je roulais à bloc. Je n'ai pas vraiment eu le temps de gamberger pendant le sprint. J'ai retardé mon effort au maximum pour surprendre Pardini et ça l'a fait. Je partirai demain pour le Tour de Romandie avec un long déplacement en perspective. J'essaierai de profiter de mes bonnes sensations pour faire quelque chose au sprint. Ensuite ce sera les Quatre Jours de Dunkerque où j'essaierai de lever les bras. »

Olivier Pardini (Wallonie-Bruxelles)
2e
« Je sors derrière Samuel Dumoulin et le Caja Rural (Antonio Molina). Après un bon effort, je rentre sur eux. Dans la descente, Julien Duval rentre. On se retrouve à trois... Après la côté de l'Epan, j'ai demandé dans l’oreillette si je devais rouler. Il n'y avait pas trop d'écart, et Samuel Dumoulin n'était pas le compagnon d'échappée idéal en cas d'arrivée au sprint... J'ai un peu collaboré jusqu'à l'entame du circuit final. Je n'ai plus passé ensuite, c'était la consigne... 2e, c'est dommage. Je suis déçu. J'ai attendu trop longtemps pour lancer mon sprint. »

Baptiste Planckaert (Wallonie-Bruxelles)
5e, et leader de la Coupe de France-PMU
« C'était une course bizarre. L'échappée n'a jamais pris beaucoup d'avance, après 100 kilomètres le peloton n'avait que 20 secondes de retard. Il fallait donc être très attentif, la situation était un peu différente de d'habitude. On avait pour objectif d'avoir quelqu'un à l'avant aujourd'hui. Ça a été le cas dans le final avec Olivier (Pardini) qui a fait le métier. Deuxième et cinquième, c'est pas mal pour l'équipe. J'avais les jambes pour faire quelque chose mais j'avais pour consigne de disputer le sprint. Nous sommes tombés sur un Samuel Dumoulin qui était très fort, on n'a pas de regret à avoir. Le bilan de la journée reste positif. »

Clément Koretzky (Team Vorarlberg)
Échappé, et vainqueur du Challenge des Vignobles (sprints)
« A la base il n'était pas du tout prévu que je sois à l'avant, je devais jouer ma carte pour le final. Mais comme ça s'étirait beaucoup et que j'ai toujours l'habitude d'être bien placé à l'avant du paquet ça s'est fait comme ça. Je relance, je me retourne et je vois qu'on est plus que trois, puis quatre. Malheureusement je n'ai pas eu mes meilleures sensations aujourd'hui. J'ai tout de même pris du plaisir à courir devant, je me suis bien dépensé. Ça ne l'a pas fait donc peut-être qu'il va falloir que je fasse attention à courir plus intelligemment sur les prochaines courses et être un peu plus patient. »

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