Jérémy Patoux ignore ses capacités

Crédit photo Pauline Drouet

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Sa victoire en solitaire ce mercredi sur le Grand Prix de Féricy (Toutes Catégories) n’est pas le fruit du hasard. Très régulier depuis le début de saison, Jérémy Patoux a su concrétiser avec cette première victoire. "J’ai profité de la supériorité numérique de l’équipe lorsque nous étions une vingtaine à l’avant vers la mi-course", explique pour DirectVelo celui qui est parti "en facteur dans une des deux bosses du parcours", pour finalement aller l’emporter après un numéro de 70 kilomètres en solitaire. "Ca revenait fort dans le final, il a fallu faire l’effort jusqu’à la fin, mais je suis content de décrocher cette première victoire". 

Le pensionnaire du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys en est à cinq podiums et sept Top 10 depuis début mars. ‘‘J’ai pas mal tourné autour. C’est aussi pour cela que la victoire de mercredi est encore plus appréciable. Je sais que je ne vais pas pouvoir garder une telle forme éternellement, alors c’est agréable de pouvoir concrétiser maintenant’’, se réjouit le coureur de 25 ans, qui ne s’était jamais montré aussi régulier jusqu’à présent. "J’ai vraiment eu le déclic sur Paris-Troyes. Cette course, en Classe 2, m’a donné de la caisse. J’ai vu que j’avais réussi à tenir pratiquement jusqu’à l’arrivée et c’est ce qui m’a donné de la force pour les courses suivantes. Par la suite, j’ai bien enchaîné".

« JE SUIS ASSEZ JEUNE DANS LE VELO »

Agent commercial lorsqu'il n'est pas sur le vélo, Jérémy Patoux n’a pas d’horaires fixes et dit pouvoir s’entraîner ‘‘dans de très bonnes conditions". Présent dans de "petites équipes jusqu’en 2014" puis débarqué au Team Peltrax l’an dernier, en deuxième catégorie, il semble actuellement se découvrir de belles ressources. "Je suis assez jeune dans le vélo, du moins à ce niveau-là. Je ne connais pas encore mes capacités. Je ne sais pas, par exemple, pendant combien de temps je vais pouvoir conserver ce niveau de forme. Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai travaillé très dur à l’entraînement cet hiver. Je ne m'étais jamais aussi bien préparé durant une trêve hivernale et ça semble payer en ce début de saison".

Jérémy Patoux peut être d’autant plus satisfait qu’il dit ne pas être un coureur du début de saison. "Généralement, je me mets plutôt à marcher à partir du mois de juin". Voilà qui promet.

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