Soline Lamboley : « J'en profite à fond ! »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo.com

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Il y a huit jours, Soline Lamboley parcourait pour la première fois en intégralité le circuit du Championnat de France 2016 sur route. Mais avant de s'élancer pour la reconnaissance officielle aux côtés de Thibaut Pinot, Francis Mourey, Léo Vincent ou encore Laura Perry, la Haut-Saônoise savait où elle posait ses roues. "Mes parents habitent à cinq kilomètres de Vesoul", rappelle-t-elle. "Je connais bien la principale difficulté. Je suis sur Besançon pour mes études, alors d'ici fin juin je reviendrai ici pour profiter de mes parents, que je ne vois pas beaucoup, et pour reconnaître encore le parcours en ligne mais également celui du contre-la-montre."

L'an passé, pour sa première année Espoirs, elle avait pris à Chantonnay (Vendée) la 3e place dans sa catégorie. "Je pense qu'avec ce circuit cela va se passer comme chez les hommes, dit la Franc-Comtoise. Il y aura un écrémage puis on aura une explication, à la pédale, entre les meilleures." A Vesoul, le parcours avantagera les puncheuses. "Ce n'est pas un parcours pour moi, avoue-t-elle à DirectVelo. Mais je ferai tout mon possible ! En plus, c'est chez moi alors j'en profite à fond !"

Habituée des grands rendez-vous, Soline Lamboley reconnaît déjà penser à ce Championnat de France. Avec un circuit court - 13,1 kilomètres - et une difficulté située juste après la ligne, elle pourra compter sur le soutien de ses supporters. "Le public, ça transcende", assure-t-elle forte de son expérience sur la Route de France 2015, où ils étaient nombreux à l'encourager dans la montée de la Planche des Belles-Filles. "Les gens m'avaient reconnue et m'encourageaient. Cela donne un petit plus quand tu n'as plus beaucoup de force !"

Depuis toute jeune, la licenciée à l'AC Bisontine enchaîne les rendez-vous importants, sur route ou sur piste. Avec l'expérience, elle a appris à dompter la pression. "Cela ne m'a jamais servi !", sourit-elle en rappelant une anecdote : "En Cadette première année, j'avais gagné la Coupe de France. Dans ma tête, je devais donc absolument gagner le Championnat de France. Sauf que je m'étais mise une immense pression et évidemment, ça avait été tout sauf bon. Cela m'avait coupé les jambes". Dans deux mois, la Championne d’Europe sur piste prendra donc le départ du Championnat de France sans pression, avec simplement une forte envie de bien faire dans son jardin.

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