Une « forme ascendante » pour Jérémy Leveau

Crédit photo Armance Dupuis

Crédit photo Armance Dupuis

Embêté durant un début de saison où il aura été ‘‘souvent malade’’, Jérémy Leveau semble retrouver une bonne condition physique depuis quelques semaines, en témoigne notamment ses résultats sur le Circuit des Ardennes (9e d’une étape) ou sur le Tour du Finistère (13e). ‘‘J’avais à cœur de briller à cette période de l’année. En réalité, j’espérais même marcher dès la Route Adélie et Paris-Camembert mais malheureusement l’équipe n’y avait pas participé suite aux évènements récents’’, et la disparition de son coéquipier Daan Myngheer. 

« DUNKERQUE, LA COURSE DE L’ANNEE »

L’ancien Champion de France Espoirs est en tout cas dans ‘‘une forme ascendante’’, ce qui pourrait promettre de belles choses pour les semaines et mois à venir. ‘‘Logiquement, cela devrait continuer. J’espère pouvoir être en grande condition sur les Quatre jours de Dunkerque, à domicile pour l’équipe. Ce sera vraiment la course de l’année pour l’équipe et il faudra s’y montrer très bon’’. Entre temps, le coureur de Roubaix Métropole européenne de Lille participera à la Roue Tourangelle (1.1) le week-end prochain. ‘‘Si c’est une course de mouvement, j’essaierai sans doute de tenter quelque chose. Mais je suis prêt à travailler pour Rudy (Barbier) si la course est emmenée à se jouer au sprint. Cela dépendra simplement du scénario de la journée’’.

Quoi qu’il en soit, les résultats des dernières semaines donnent confiance à celui qui vient de fêter ses 24 ans ce dimanche. ‘‘Je n’ai pas fait de miracles non plus, mais disons que je me rapproche gentiment des Top 10 et c’est de bon augure pour la suite. Je sens que j’ai franchi un cap par rapport à l’an passé’’, précise celui qui a porté le maillot de meilleur grimpeur sur le dernier Critérium International (2.HC).

« C’EST MENTAL CAR PHYSIQUEMENT, J’AI LES JAMBES »

Désormais, Jérémy Leveau espère voir la chance lui sourire, lui qui compte garder ce tempérament de coureur offensif tout au long de la saison. ‘‘J’aime prendre les échappés. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer’’. Quant au rôle d’éventuel poisson-pilote pour Rudy Barbier, il admet avoir encore quelques petits soucis à régler. ‘‘C’est mental car physiquement, j’ai les jambes. J’ai encore un peu de mal à frotter dans les tous derniers kilomètres pour être le dernier lanceur de notre sprinter. Pourtant, j’ai longtemps disputé des sprints au VC Rouen 76 mais depuis une grosse gamelle, j’appréhende un peu les dernières lignes droites’’, conclut le coureur normand.

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