ZLM Tour : Vent défavorable pour les Français

Crédit photo Joeri De Coninck

Crédit photo Joeri De Coninck

Après un contre-la-montre par équipes acrobatique et une deuxième étape chaotique le vendredi, la troisième étape du ZLM Tour s’annonçait indécise et décousue. Mais finalement, il n’en fut rien.

"On s’attendait à une course de bordures mais finalement on a assisté à une course bloquée, décevante", regrette Pierre-Yves Chatelon, directeur sportif de l’Équipe de France Espoirs. "Contrairement aux années précédentes, où le vent soufflait de l’ouest, le vent provenait du sud-sud-ouest. Le vent de face n’a pas favorisé les échappées."

Cela n’a pas empêché Nans Peters de se porter à l’attaque. Le futur coureur AG2R La  Mondiale a passé 60 kilomètres en tête avant se faire rattraper à quelque 20 bornes du but, peu avant le dernier tour de circuit local.

"Un coureur néerlandais a lancé une offensive et j’étais bien placé", explique le sociétaire du Chambéry CF. "J’ai donc suivi le mouvement, afin de faire bosser les Norvégiens, en espérant ensuite qu’un coéquipier puisse partir en contre-attaque. Finalement, mon entreprise n’a pas servi à grand-chose, surtout avec ce vent de face. Après la jonction et le retour au sein du peloton, je me suis mis à rouler pour Jérémy Lecroq et Corentin Ermenault. Mais finalement, ils se sont fait tasser par un Italien à 500 mètres de la ligne d’arrivée. C’est dommage, surtout que la victoire du Danois Stokbro nous fait perdre une place au classement général à cause des bonifications (voir le classement)."

« NOUS AVONS RESPECTE LE PLAN INITIAL »

"Vendredi, sans notre souci au contre-la-montre par équipes, nous aurions été en mesure de remporter cette épreuve chronométrée, et de facto, le classement général, regrette Pierre-Yves Chatelon. Mais Jérémy Lecroq a été victime d’un incident mécanique (relire ici). Puisqu’il s’agissait de notre meilleur sprinter, on a choisi de l’attendre mais le dépannage a duré plus longtemps que prévu. Nous avons finalement poursuivi sans lui. Dans l’entreprise, nous avons perdu un temps précieux, au moins une dizaine de secondes. Nous n’avons aucun regret par rapport à cette décision, puisque nous nous sommes tenus au plan initial."

Au classement de la Coupe des Nations, la France reste en embuscade. "La Norvège prend un peu d’avance mais notre troisième place par équipes doit nous permettre de nous rapprocher du podium au classement général", termine l'entraîneur national.

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