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Le Tour du Lot-et-Garonne en mode classiques

Crédit photo DirectVelo.com

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Ce rendez-vous avait été coché d’une croix rouge par l’ensemble des formations de DN1 dès le début de l’hiver. Dimanche, le Tour du Lot-et-Garonne sera le théâtre de la quatrième manche de la Coupe de France. Et pour cette édition 2016, 14 kilomètres de pistes forestières seront au programme de l’épreuve aquitaine. ‘‘C’est une idée que nous avions en tête depuis longtemps. Nous voulions donner à notre course un format de classique, en pleine période des classiques d’avril telles que Paris-Roubaix ou le Tro Bro Léon’’, explique l’organisatrice Catherine Gastou pour DirectVelo.com. ‘‘L’idée était vraiment de proposer quelque chose d’atypique, de se différencier des autres manches de la Coupe de France’’, ajoute-t-elle. 

« DES MONTEES ET DESCENTES INCESSANTES »

S’ils attirent l’attention de tous, ces chemins de terre - véritable mode cette saison (lire ici) - ne seront pas la seule et unique difficulté de ce parcours. ‘‘Il y a peut-être une trentaine de kilomètres de plat sur les 185 kilomètres proposés, pas plus. Le reste, ce ne sera que des montées et descentes incessantes’’, précise Gilles Canouet, qui a tracé ce parcours. ‘‘Je n’imagine pas une seconde une course bloquée. Celui qui espère pouvoir s’imposer en courant à l’économie risque de ne pas jouer la gagne. Je ne crois pas à une course cadenassée car notre parcours ne s’y prête pas du tout’’, prévient Catherine Gastou, qui ajoute que ‘‘le vent pourrait également jouer un rôle important sur une bonne partie du parcours’’.

« IL Y AURA FORCEMENT BEAUCOUP DE TENSION »

Les montagnes russes, les quatre chemins de terre (aux kilomètres 57, 137, 145 et 172) et enfin les 700 derniers mètres à 8% de pente moyenne : mais où se fera donc la décision ? Pour Gilles Canouet, ‘‘la course peut se jouer n’importe où et n’importe quand. Il y aura forcément beaucoup de tension et les coureurs devront rester vigilants’’. De la tension et donc des chutes ? ‘‘C’est ma plus grosse crainte. Les chemins en eux-mêmes ne m’inquiètent pas. Nous avons tout fait pour que la sécurité soit assurée, et nous ne faisons pas passer les coureurs sur des sentiers dangereux. En revanche, il est vrai que ça risque de frotter à l’abord de l’entrée des sentiers, admet Gilles Canouet, mais encore une fois, ce sera aux coureurs et aux équipes de faire preuve de vigilance. Il s’agira d’un moment clef de la course, comme il peut y en avoir sur toutes les classiques. Et c’est aussi ce qui donne du piment à ce Tour du Lot-et-Garonne’’.

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