Julien Mortier, le travail comme devise

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Julien Mortier, deuxième du Championnat de la FCWB dimanche derrière son coéquipier Lionel Taminaux, confirme son bon début de saison pour sa première année Espoir. Troisième meilleur jeune du Triptyque des Monts et Châteaux, les prestations du coureur de Color Code-Arden'Beef confirment l'opinion de son directeur sportif, Christophe Detilloux. "Il nous impressionne depuis le début de saison. C'est vraiment une grosse satisfaction", affirme le technicien.

En 2015, chez les Juniors, Julien Mortier avait presque été contraint de ranger ses ambitions cyclistes à cause d'un problème cardiaque. "Nous l'avons envoyé chez un spécialiste. A la fin de la saison dernière, il a donc subi une petite opération avec succès", explique Christophe Detilloux.

Outre les qualités physiques du coureur, Christophe Detilloux met surtout en avant son intelligence : "Julien est un coureur qui comprend les sacrifices qu'il faut faire pour devenir un coureur cycliste. Il aime faire ces sacrifices. Cela se traduit dans le comportement du coureur au quotidien." "J'essaie de m’entraîner tous les jours car c'est le seul moyen de marcher correctement. Mais je réalise également des sorties de récupération durant lesquelles je ne force pas du tout", précise-t-il.

Combinant le vélo et études de kiné à l'école Condorcet de Tournai, Julien Mortier est en tout cas très exigeant avec lui-même. Le Wallon estime qu'il aurait pu faire mieux sur le Triptyque des Monts et Châteaux (34e). "Je dois encore davantage oser, ne pas rester dans les roues. Je suis certes satisfait de déjà peser sur la course car j'ai bien bossé pour, mais je dois encore m'affirmer en tant que coureur."

Adepte des terrains vallonnés, le coureur de 18 ans disputera ce samedi son premier Liège-Bastogne-Liège Espoirs. Reste à savoir dans quel rôle. Pour le coureur, il n'y a aucun doute possible. "Je serai au service de Rémy Mertz. Ce sera lui le leader. Mon tour viendra peut-être dans quelques années", conclut-il.

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