L’Armée de Terre a préparé son train pour Denain

Crédit photo Gwen Garot

Crédit photo Gwen Garot

L’intention est on ne peut plus claire ! En emmenant l’ensemble de ses sprinteurs sur le Grand Prix de Denain ce jeudi, la formation de l’Armée de Terre espère réaliser un gros coup en vue du classement général de la Coupe de France. "Nous souhaitons conserver la tête du classement par équipes et si possible creuser l’écart sur nos adversaires", explique David Lima Da Costa, le manager de l’équipe Continentale, pour DirectVelo. "Evidemment, nous allons essayer d’aller gagner mais l’important, c’est surtout de pouvoir placer au mieux nos trois meilleurs coureurs pour marquer un maximum de points. Il est indispensable que trois de nos coureurs fassent le sprint jusqu’à la ligne".

« COMPLIQUE DE METTRE QUELQUE CHOSE EN PLACE »

Si l’équipe de l’Armée de Terre a spécifiquement travaillé l’exercice du sprint cet hiver avec l’instauration d’un train dès les premiers rassemblements de présaison, celui-ci n’a pas encore vraiment pu être testé en compétition jusqu’à présent. "Le problème, c’est que sur les premières courses du mois de février, ça frottait vraiment très dur et c’était compliqué de mettre quelque chose en place. Puis par la suite, on s’est plutôt retrouvés sur des courses vallonnées, où nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de faire ce train pour lancer un sprinteur", regrette Lima Da Costa, qui attend donc cette nouvelle manche de la Coupe de France, promise aux sprinters, avec impatience.

Mais comment s’organiser dans une équipe qui compte autant de coureurs rapides, tels que Bryan Alaphilippe, Alexis Bodiot, Julien Duval, Stéphane Poulhies, Benoît Sinner ou Yannis Yssaad, tous présents à Denain ? "Sur le papier, il y a pas mal de coureurs qui vont vite en effet, mais il n’y a aucune raison de se perdre. Chacun a un rôle bien particulier en fonction des courses auxquelles nous participons".

« BRYAN (ALAPHILIPPE) EST LE PLUS RAPIDE »

C’est ainsi que Alexis Bodiot et Julien Duval doivent tenir le rôle de rampe de lancement en toute circonstance. Le sprinter, lui, est désigné en fonction des spécificités du final. "Benoît Sinner et Stéphane Poulhiès sont des sprinters d’expérience, qui savent aller vite. Le jour où ils se sentent en grande condition, ils peuvent tenter leur chance. Ensuite, nous avons Yannis Yssaad pour les arrivées plus difficiles, en faux-plat montant par exemple, dans les arrivées pour sprinteur-puncheur". La carte maitresse de l’équipe au sprint restant malgré tout Bryan Alaphilippe. "C’est clairement le plus rapide de l’équipe, le vrai sprinteur pur à la Démare ou Bouhanni. Bryan reste notre carte numéro un’’. Et celui pour qui devraient être emmenés à travailler les autres hommes rapides de l’Armée de Terre ce jeudi. Sans oublier de récolter des points pour la Coupe de France.

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