Jules Roueil : « Je dois être plus patient »

Crédit photo Pauline Drouet

Crédit photo Pauline Drouet

Depuis le début de la saison, Jules Roueil a enfilé un costume un peu plus large au sein du Team U Nantes Atlantique (lire ici). Pour sa deuxième année Espoirs, il enchaîne les places dans le Top 10 (GP de Buxerolles, Circuit de la vallée de la Loire et sur le Souvenir Louison-Bobet). "Je sens que la forme est là", affirme-t-il.

« COURIR ENTRE ESPOIRS NE CHANGERA PAS LA DONNE »

Frustré d’arrêter sa saison 2015 sans victoire en Elite (lire ici), Jules Roueil a vite tourné la page pour se tourner vers 2016. "J’ai changé d’entraîneur cet hiver. Même si la base reste la même, j’ai été encore plus sérieux à côté du vélo. Physiquement j’ai peut-être progressé mais je dois surtout améliorer ma façon de courir, répète-t-il. Les courses Elites se jouent beaucoup dans le final, il faut que j’apprenne à être plus patient".

L'ex-vainqueur d’une manche du Challenge National Juniors en 2014 sera lundi au départ du Circuit du Mené (les engagés), une épreuve réservée au moins de 23 ans. "Courir entre Espoirs ne changera pas la donne. La course en ligne de l’après-midi sera tactique car il y aura eu le chrono du matin. Des équipes comme Vendée U ou Loudéac peuvent tenter de contrôler la course mais certains coureurs n’ont pas énormément d’expérience donc il y aura des opportunités", estime Jules Roueil. Le coureur du Team U Nantes Atlantique n’a jamais couru le Mené mais il bénéficie des conseils avisés de son ancien coéquipier Thibault Ferasse. "On s’appelle régulièrement, il connaît très bien toutes les courses. Ce sera un circuit usant mais pas extrêmement dur, il devrait y avoir de la course", annonce-t-il.

« THIBAULT FERASSE SAIT PARTAGER SON EXPERIENCE »

S’il ne court pas juste, il pourrait recevoir un appel du récent troisième de la 4e étape du Tour de Normandie. "Thibault (Ferasse) sait transmettre ce qu’il a lui-même appris de coureurs d’expérience. Il  peut aussi m’engueuler s’il trouve que je fais des erreurs ou que j’en fais trop comme sur Manche-Atlantique", rigole le jeune homme. "J’aime faire la course. Sur la Bobet, j’étais dans le contre et je suis le seul à avoir relancé l’allure (lire sa réaction). Finalement je suis revenu sur la tête donc ça me réussit quand même mais je dois être plus calme, je le sais".

Patience et calme sont les maîtres-mots de Jules Roueil en 2016. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir des ambitions sur toutes les courses. "Mon objectif est d’être régulier au fil de l’année. Je vise particulièrement la période du Tour de Bretagne et du Grand Prix de Nogent. Mais, je prends les courses comme elles viennent, et je vais sur le Mené pour faire un résultat", conclut-il.

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