EC Raismes : « Tant qu’un gars de l’équipe gagne... »

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

Kévin Lalouette a franchi la ligne d’arrivée en première position, dimanche dernier, sur le Prix de Montataire. Mais c’est son coéquipier Christophe Masson qui a remporté la course. Les commissaires ont déclassé le coureur de l’EC Raismes Petite-Fôret, jugeant qu’il avait franchi un passage à niveau fermé. "Le passage était situé en bas d’une descente et en sortie de courbe. On ne pouvait pas le voir de loin. Je suis arrivé à plus de 50km/h, j’ai vu le feu clignotant mais les barrières étaient ouvertes, assure-t-il. De toute manière, je ne pouvais pas m’arrêter à cette vitesse. Je trouve regrettable que les commissaires qui connaissaient l’horaire de passage du train ne nous aient pas prévenus du danger".

« JE SUIS ARRIVE A 50KM/H. JE NE POUVAIS PAS M'ARRETER »

Moins d’une minute plus tard, le groupe de contre franchit à son tour le passage à niveau, au moment où les barrières s’ouvrent. "Nous ne savions pas du tout que Kévin était déclassé. Dans les derniers kilomètres, notre groupe a explosé, il y en avait partout. J'ai réussi à remonter. Il y avait des coureurs tous les 50 mètres. Comme nous avions fait une belle course d’équipe, je me disais que faire le doublé serait sympa. Heureusement pour nous", explique Christophe Masson finalement déclaré le vainqueur de la course.

Kévin Lalouette a appris son déclassement quelques mètres après avoir dépassé le passage à niveau. "C’est dommage pour moi mais tant qu’un gars de l’équipe gagne... se console-t-il. J’ai ma conscience tranquille et ça me motive encore plus pour aller chercher ce premier bouquet de la saison".

EC RAISMES MISE TOUT SUR LE MOIS DE MAI

Les coureurs de la formation nordiste ont en point de mire le mois de mai. "Avril devrait nous servir à être à 100% en mai. Nous avons un beau calendrier avec des classes 2 comme Paris-Mantes, Paris-Arras Tour ou la Fléche du Sud au Luxembourg. Les parcours devraient être vallonés, ça pourrait me convenir", affirme Christophe Masson. "C’est agréable de courir à ce niveau mais ce n’est pas si différent que les courses amateurs. En tout cas ça ne roule pas plus vite", estime son coéquipier, ex-pro chez Roubaix-Lille Métropole.

Les deux coureurs n’oublient pas le principal : la Coupe de France DN2. Avec un enchainement de trois manches en un mois, du 1er au 28 mai (Tour du Périgord, Boucles Nationales du Printemps et les Boucles de la Marne, NDLR). "Nous espérons être dans les huit meilleures équipes pour participer au Championnat de France. Nous en sommes capables" estiment les deux hommes. "Le Périgord est peut-être celle qui me correspond le plus", prévient Kévin Lalouette.

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