Au sol sur la 2e étape de l’Etoile de Bessèges, Rudy Barbier a du se « retaper » comme il le dit lui-même avant de travailler pour l’équipe ou de se montrer offensif comme sur La Méditerranéenne. "Cette année, le niveau a été vraiment élevé avec la présence des équipes WorldTour. Je n’ai pas eu énormément d’occasions de sprinter mais j’ai quand même pris la 4e place sur la 1ère étape de l’Etoile de Bessèges. J’ai bossé pour l’équipe, il faut savoir le faire quand le terrain ne correspond pas à mes qualités", explique-t-il à DirectVelo.

A l’inverse des autres formations Continentales, Roubaix-Métropole Européenne de Lille s’aligne ce dimanche 6 mars sur le GP de Lillers (2.2). "C’est clair que les courses s’enchainent mais le staff nous met dans les meilleures conditions. C’est à nous d’être pro à la maison pour bien récupérer", estime Rudy Barbier.

« JE COMPTE BEAUCOUP SUR DIETER BOUVRY ET DAAN MYNGHEER »

A domicile l’équipe roubaisienne aura sans doute les cartes pour peser sur la course. Les coureurs parcourront dix fois une boucle tracée à travers des petites routes, avec à chaque tour, deux monts à franchir. "Il y aura sûrement du vent, de la pluie mais ça fait longtemps que ces conditions ne me font plus peur, plaisante-t-il. Je pense que la course va être ouverte. On sait ce qu’on à faire, on espère le faire du mieux possible. Il ne faut surtout pas partir la fleur au fusil sur ce genre de course, c’est le meilleur moyen de se faire taper dessus".

Vainqueur d’une étape sur le Circuit des Ardennes en 2015, le sprinter de l’équipe nordiste est déjà entré dans les trois premiers sur le Tour de l’Ain ou en Picardie. Cependant, il n’a pas encore levé les bras en Classe 1. "Il y a de grosses écuries en face. Cette saison, je compte beaucoup sur Dieter Bouvry et Daan Myngheer pour m’épauler lors des sprints. Pour l’instant tout se passe bien, je suis content de ce que l’on a mis en place. C’est clair qu’à trois, tu fais moins d’efforts que seul, avance-t-il. Sur les Classes 1, monter sur le podium en début de saison serait une bonne chose. L’objectif est bien sûr d’en décrocher une".

IMPORTANT DE SE FIXER DES OBJECTIFS

Avec le retour de la Coupe de France, le 19 mars en Loire-Atlantique, Rudy Barbier espère rapporter des points : "C’est important pour l’équipe et plusieurs épreuves peuvent se terminer au sprint. Forcément, j’ai envie d’avoir des résultats sur ces courses". Mais à 23 ans, il a déjà le regard tourné vers le mois de mai et l’épreuve majeure du calendrier nordiste, les 4 Jours de Dunkerque. "Ce sera ma première participation. J’enchainerai avec le Tour de Picardie, la première étape se termine chez moi ! Ce sont vraiment deux objectifs majeurs pour moi. Toute la saison, les courses s’enchaînent mais c’est important de prendre le temps de se fixer un objectif sur une période. Mentalement, ça permet de savoir pourquoi on s’entraîne".

Pour l’instant, c’est chez lui, dans le Nord que Rudy  Barbier a obtenu ses meilleurs résultats. Alors, Lillers un bon test ? "Oui c’est un bon test. Et puis il n’y en a pas énormément dans l’année".