Chez Auber, on sort couvert avant la Coupe de France

Crédit photo Freddy Guérin - www.directvelo.com

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Ce dimanche, avec la Vienne Classic, débute la Coupe de France DN3. Fort d'un début de saison particulièrement réussi – quatre victoires en six courses dont trois en Elite sur les Plages Vendéennes – le CM Aubervilliers 93 partira avec le statut de favori. Une situation qui n'inquiète pas outre mesure Yves Prévost. Le directeur sportif a confiance en la capacité de ses coureurs à rester concentrés, même s'il aurait préféré un parcours plus difficile. "C'est le meilleur début de saison que nous ayons jamais réalisé. Les coureurs devront confirmer sur le terrain dimanche mais normalement ça doit bien se passer", confirme-t-il à DirectVelo.

Le directeur sportif insiste notamment sur la régularité, un élément indispensable selon lui pour remplir l'objectif principal du club à savoir la promotion en DN2. "Nous ne pouvons pas nous permettre de choisir nos manches, il faut être présents partout si nous voulons avoir une chance de réussir. Cela passera par des victoires mais aussi pas des gros points sur chaque course. En 2011 nous avions terminé quatrièmes de la Coupe de France malgré trois épreuves remportées", se souvient-il.

« LES COUREURS IMPRESSIONNÉS PAR L'ORGANISATION »

Dans la Vienne, le CM Auber 93 pourra notamment compter sur ses recrues qui se sont parfaitement intégrées puisque Kévin Le Cunff, Victor Gousset et Thomas Brebant ont tous levé les bras au moins une fois en février. "C'est rassurant parce que ça prouve qu'on n'a pas fait d'erreur dans le recrutement", commente Yves Prévost. Il souligne également le rôle important de Boris Zimine. "En tant que capitaine de route il doit apporter son expérience aux plus jeunes et ça fonctionne parfaitement pour l'instant. Il sa part de responsabilité dans l'osmose qui règne au sein du groupe. Boris est ambitieux et espère toujours pouvoir repasser pro", explique-t-il.

Si la Coupe de France est le fil rouge de sa saison, le CM Aubervilliers a donc un autre objectif presque aussi important : permettre à certains coureurs de signer un contrat en fin de saison (lire ici). Pour avoir les moyens de leurs ambitions les Franciliens ont bénéficié de l'investissement de Stéphane Javalet, manager de la formation mère.

« LE COUP DE CHANTONNAY PRÉVU EN NOVEMBRE »

Sur le papier, le CM Aubervilliers 93 semble parfaitement armé pour réaliser une bonne course sur la Vienne Classic. Le directeur sportif, qui à défaut d'une victoire souhaite voir au moins deux coureurs dans le top 10 à l'arrivée, n'oublie pas néanmoins les aléas du terrain. "Normalement ça doit bien se passer mais il y a des choses qu'on ne peut pas contrôler, comme l'ordre des véhicules qui est très important avec 35 clubs". Pour la deuxième manche de la Coupe de France l'ordre sera cette fois établi à partir du classement général, de quoi renforcer la nécessité de bien démarrer ce week-end.

Bien qu'il souligne la qualité de ses adversaires, Yves Prévost se concentre uniquement sur son groupe qu'il qualifie de motivé et bosseur. "Ce n'est pas un manque de respect mais j'estime que ça ne sert à rien de regarder ce que font les autres. Il faudra prouver sur le terrain qu'on mérite notre statut de favoris", argue-t-il. L'entraîneur estime en tout cas que la première équipe qui roulera aura perdu, du fait du nombre restreint de coureurs par équipe. Et tactiquement, ses coureurs sont au point : "nous avons une stratégie pour dimanche, mais je ne vais pas la dévoiler avant la course. Ce que je peux dire c'est que pour Chantonnay nous avions prévu notre coup depuis novembre et ça a bien fonctionné", sourit-il.

En fin de compte, la principale inquiétude du directeur sportif n'est autre que le temps hivernal qui s'est installé depuis plusieurs jours sur l'ensemble de l'hexagone. Il est vrai qu'après la douceur exceptionnelle des mois de décembre et janvier, les organismes pourraient ne plus être aussi bien habitués au froid que par le passé. Et la météo poitevine promet d'être maussade ce dimanche avec neuf degrés et des averses de prévus. "C'est sûr que sur 160 kilomètres le temps va jouer. Il faudra bien penser à s'alimenter et à boire, même s'il fait froid", analyse Yves Prévost. "Ce que je redoute c'est qu'un de nos gars tombe malade. Je leur ai donné des consignes cette semaine, je leur ai dit de bien faire attention à sortir couverts (rires)".

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