Pierre Ronxin monte en grade

Pour sa deuxième année en Elite, Pierre Ronxin va découvrir la DN1 avec le Guidon Chalettois. Avec un mélange d'envie et d'appréhension notamment sur les manches de la Coupe de France. "Je ne connais pas le niveau et les courses se courent de manière très différentes par rapport à la DN2, déclare-t-il à DirectVelo.com. J'ai fait un bon hiver mais je ne me suis pas plus entraîné que l'année dernière. J'attends le GP du Pays d'Aix pour voir ou j'en suis."

SE MONTRER SUR LA COUPE DE FRANCE ESPOIRS

La saison passée, il a surpris son directeur sportif par sa volonté et son adaptation éclair (lire ici). En 2016, il devrait avoir plus de responsabilités. "C'est toujours agréable à entendre, dit-il. Pour le collectif, c'est une bonne chose que ce ne soit pas toujours les mêmes coureurs protégés."

Pour autant, Pierre Ronxin ne rechigne jamais quand il faut aider un coéquipier ou aller rouler en tête de peloton. "Cela m'aide à progresser. C'est plus utile que de rester dans les roues toute la journée, avance-t-il. J'ai vécu de supers moments en défendant le maillot de Ronan Racault, par exemple sur le Challenge Mayennais. C'était beau".

A 20 ans, le grimpeur du Guidon Challetois espère se montrer sur la Coupe de France Espoirs (ex-Challenge National, NDLR) même s'il n'a pas coché d'épreuve en particulier. "Ce sont des courses assez difficiles qui peuvent me convenir. J'aimerais être à l'avant mais je suis conscient que je dois franchir un palier", estime-t-il.

« POUR GAGNER, JE DOIS ARRIVER SEUL »

Vainqueur à deux reprises sur des toutes catégories en 2015, Pierre Ronxin n'est pas vraiment à l'aise au sprint, même en petit comité. "J'ai essayé de travailler cet hiver, même si je sais que ce ne sera jamais ma grande qualité. A l'approche de l'arrivée, je me sens obligé d'attaquer pour gagner en solitaire. Quand ça marche, c'est énorme.  Mais il faut que le terrain et les circonstances s'y prêtent".

En 2016, il espère conquérir sa première Elite Nationale et se montrer sur les Classes 2. "Nous avons un bon calendrier. Je sais que je n'ai pas un gros palmarès mais je ne vais pas faire de complexe, promet-il. Forcément, quand on fait du vélo, on espère toujours aller plus haut. J'adorerai faire un stage mais je ne me voile pas la face, j'ai encore du chemin à parcourir".

Crédit photo : Jean-Baptiste Enes - www.flickr.com/photos/j-b45
 

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