Le SCO Dijon entame un nouveau cycle

Notre panorama des équipes de DN1 continue avec le SCO Dijon. Le club bourguignon a connu une année 2015 contrastée, avec une saison difficile en Coupe de France DN1 d'un côté, et la joie d'envoyer deux coureurs chez les professionnels de l'autre. Côté recrutement, le club a su attirer plusieurs coureurs très convoité, comme Jérémy Cabot et Louis Louvet. Le manager du SCOD, Denis Repérant, fait le point pour DirectVelo.com.

DirectVelo : Comment le SCO Dijon aborde-t-il cette nouvelle saison ?
Denis Repérant : Nous repartons avec un effectif renouvelé (voir l'effectif). La saison passée, deux coureurs, Julien Bernard et Alliaume Leblond, sont passés professionnels. Nous entamons un nouveau cycle avec de jeunes coureurs. Ces passages au niveau supérieur prouvent que notre politique de formation, avec l'équipe Juniors notamment, commence à porter ses fruits. Des coureurs plus expérimentés nous ont aussi rejoints, c'est important pour l'équilibre de l'équipe.

UNE EQUIPE HOMOGENE

Le passage de Julien Bernard chez les professionnels, dans l'équipe Trek (lire ici) a-t-il suscité un nouvel engouement ?
Julien était chez nous depuis cinq ans, et sa première année en Espoirs. Il était très apprécié par les bénévoles et ses coéquipiers donc son contrat a créé un engouement naturel au sein du club. De là à dire que certains coureurs ont été attirés par cet engouement, je ne sais pas. Nous sommes quand même le deuxième club de France au niveau du nombre de licenciés donc nous attirons déjà des coureurs et des jeunes en particulier. Mais c'est une mise en valeur.

Avec cet effectif rajeuni, quels vont être les coureurs protégés ?
On a construit une équipe homogène dans laquelle chacun aura sa chance, suivant la forme et le profil des courses. Nous nous appuierons sur de bons rouleurs comme Jérémy Cabot (lire sa grande interview) ou Jerémy Defaye (lire ici) qui peut aussi passer les bosses. Mathieu Pellegrin sera notre sprinter attitré.

Qu'attends-tu des jeunes comme Louis Louvet ou Julien Souton qui sortent d'une belle saison en Juniors ?
Ils auront un programme adapté car ils sont encore à l'école et débuteront la saison en 2e catégorie. Progressivement, ils seront intégrés au sein de l'équipe élite même s'ils souffleront certains week-ends en disputant de belles épreuves régionales en 2-3-J. Ils ont tous les deux réalisé de grandes performances en Juniors. J'espère qu'il y aura de belles surprises au cours de la saison mais je préfère laisser les coureurs se découvrir au fil des courses.

« BRILLER DEVANT NOS PARTENAIRES EST IMPORTANT »

Verra-t-on plus souvent le SCO Dijon sur des classes 2 ?
Nous avons été invités sur le Rhône-Alpes Isère Tour, nous attendons des réponses du Tour Alsace et du Tour des Pays de Savoie. Nous allons découvrir le Tour de Berne (1.2) en Suisse. Ce sont des courses qui nous permettent de progresser et d'autre part, ce sont de véritables vitrines pour nos coureurs. Nous allons disputer des courses Espoirs avec Paris-Roubaix, Paris-Tours et nous attendons une réponse de Liège-Bastogne-Liège.
Outre les classes 2, c'est aussi très important pour le club d'être présent sur les courses que nous organisons comme Châtillon-Dijon et le Tour de Côte d'Or. Sous les yeux de nos partenaires, nous ne pouvons pas jouer petit bras.

A moins d'un mois de la première manche de Coupe de France, à quel scénario t'attends-tu ?
Les organisateurs ont supprimé un tour, si la météo n'est pas extrême comme l'année dernière, je pense qu'un groupe de 80 coureurs peut se disputer la victoire. Les coureurs prêts passeront les côtes. Il peut y avoir une course de mouvement mais le niveau est tellement homogène... C'est difficile de faire la différence en Coupe de France. L'objectif pour nous, c'est d'arriver prêts pour bien démarrer la saison.

Quels sont les objectifs du club en 2016 ?
Je pense que sur le papier, le groupe peut faire un Top 10 en Coupe de France. Après, c'est une compétition qui reste assez aléatoire et qui ne représente pas forcément la valeur et la réussite d'une équipe sur une année. J'espère que l'on ne va pas revivre la même année qu'en 2015 avec beaucoup de pression en fin de saison.

Crédit photo : Philippe Pradier - picasaweb.google.fr/PHPHOTO42
 

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