Météo : L'UCI ouvre le parapluie

Comme les années passées, la saison 2015 a connu des conditions météo parfois critiques pour la pratique du cyclisme de compétition. On se souvient des rafales de vent glacial de l'Etoile de Bessèges (lire ici) ou de la tempête de Gand-Wevelgem, de la neige au sommet du Terminillo sur Tirreno-Adriatico. Et à force de s'aventurer dans les émirats du Golfe, le peloton a rencontré une tempête de sable au Tour du Qatar et la fournaise au Tour d'Abou Dhabi tout comme au Tour d'Oman.

A partir de 2016, l'UCI a donc décidé d'établir un protocole pour donner un canevas dans le choix de la décision à prendre face à des conditions météorologiques extrêmes. Cette méthodologie est obligatoire pour les courses WorldTour et Hors-Classe mais l'Union Cycliste Internationale la recommande pour les autres courses de niveau inférieur.

La fédération internationale a défini six types de temps qui peuvent conduire à une réunion entre tous les intervenants de la course : organisateurs y compris le médecin et le chef de la sécurité, les coureurs, les équipes et le Président du jury.

Ces six conditions sont :
-La pluie verglaçante
-La neige accumulée sur la chaussée
-Le vent fort
-Les températures extrêmes
-Le manque de visibilité
-La pollution atmosphérique

La réunion entre les parties prenantes peut, dans ces conditions, déboucher sur sept actions. L'éventail des réponses va du statu quo, sans aucune modification à l'annulation pure et simple de la course. Entre ces deux extrémités, le parcours et les horaires peuvent être modifiés.

Crédit photo : DirectVelo.com
 

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