Le meilleur et le pire de... Quentin Lafargue

Que retiennent-ils de 2015 ? Des protagonistes de la saison offrent à DirectVelo, jusqu'au 31 décembre, leur plus mauvais souvenir et le meilleur ! Aujourd'hui, la parole à Quentin Lafargue  (VC Saint-Antoine-la-Gavotte). A 24 ans, il a gagné sa première médaille mondiale au niveau Elites, dans la discipline reine de la vitesse, au Championnat du Monde de Saint-Quentin.

LE MEILLEUR

« Le Championnat du Monde avec ma 3e place en vitesse, obtenue en plus le dernier jour du Championnat. Mon travail était enfin récompensé par une médaille mondiale, en France, devant 5000 personnes qui voulaient que j'aille le plus vite possible. Dans le public, il y avait ma famille, les abonnés du vélodrome avec qui on roule toutes les semaines. C'était une très grande émotion.

Après le kilomètre, je n'étais pas trop déçu de ma 4e place car j'avais réalisé un super temps (1'00"648, son record au niveau de la mer NDLR). En vitesse, j'avais suivi les résultats des étrangers pendant la saison mais, du côté français, nous avions une manière différente d'aborder la saison. Nous préparions le Championnat du Monde en France, tout en étant présents sur les Coupe du Monde.

La vitesse est une discipline importante de notre sport et je dois dire que je ne m'attendais pas à une médaille. »

ET LE PIRE

« Je suis déçu de m'être fait sortir en 1/8e de finale aux Championnats d'Europe à Granges. J'estimais être en bonne forme, capable de rivaliser avec les meilleurs. Je venais de gagner le titre de Champion de France. Je visais les demi-finales.

Physiquement, j'étais bien, la preuve je termine 7e du 200m lancé en qualifications, à seulement 6/100 du 2e, Pavel Kelemen. Et puis en 1/8e de finale je me fais donc sortir par Hugo Haak (Pays-Bas) et battre en repêchage. C'est rageant de se faire sortir très tôt.

Mais je tire des enseignements des échecs. Après tout, je n'ai pas fait tant que ça de tournois internationaux en vitesse individuelle. Si mes résultats se confirment, je deviendrai peut-être un coureur à craindre, mais, de toutes façons, dans un Championnat du Monde, on se méfie de tout le monde. Les Baugé, Hoogland, Dmitriev ne prennent aucun adversaire à la légère au départ d'une manche.

Comme après chaque mauvais moment, j'ai tendance à vite passer à autre chose. »

Crédit photo : Cédric Congourdeau - www.directvelo.com
 

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