Le vélo de route de Ronann Vivier prend la poussière. "Depuis la fin de la saison sur route, je fais principalement de la musculation", explique le Junior première année à DirectVelo.com. Si le coureur de l'UC Nantes Atlantique lève ainsi le pied sur la pédale c'est parce que "mon objectif est de me reposer. L'asthme a gâché ma saison", répond-il.

En effet, au printemps l'ancien coureur du VC Saint-Malo ressent de la fatigue. Pourtant la saison avait bien débuté pour l'ancien Champion de Bretagne Cadets. "Je gagne ma première course avec les 2e catégories, avec 200 coureurs au départ et avec 30" d'avance", rappelle-t-il, "mais ça devenait de plus en plus dur pour moi. Je ne pouvais plus qu'aider mes équipiers."

S'ouvre alors une période de doutes. "J'écoutais tout le monde. J'ai arrêté de m'entraîner en pensant que ça venait du surentraînement. Mais le club de Nantes avec Anthony Ravard et mes parents ont su me soutenir à ce moment-là", apprécie-t-il.

Ce n'est qu'en Juillet, alors qu'il continuait de gagner des courses comme le contre-la-montre du Tour du Bocage Mayennais, que, grâce au Dr Menuet, son mal est diagnostiqué. "Je n'expulsais plus qu'1,5l d'air. J'ai débuté le traitement en juillet et maintenant, je suis guéri", annonce le coureur de 17 ans.

Eclectique, Ronann Vivier s'adonne à la piste l'été -il est devenu vice-Champion des Pays de la Loire de course aux points sur sa « cylindrée» d'1,5l- et aux cyclo-cross l'hiver. "Mais je n'en suis qu'à deux week-ends de cross cette saison." Pour le vainqueur de Saint-Maugan, dimanche dernier, la préparation pour les cross est d'ailleurs une des rares occasions pour ressortir le vélo de route.

Il va entamer sa seconde année Juniors "rassuré de savoir d'où venaient mes problèmes. Maintenant, si je n'ai pas de résultats, ça viendra de moi !", lance-t-il.

Crédit photo : DirectVelo.com