Joseph Berlin-Semon : « Des résultats pour se faire un nom »

Pour leur première association sur des 6 Jours Espoirs, Philémon Marcel-Millet et Joseph Berlin-Semon ont fait des étincelles sur le bois du vélodrome de Londres. Les écureuils de l'AC Bisontine se sont mis deux chasses (1) dans la gibetière et terminent deuxièmes du classement général de l'épreuve disputée sur trois jours malgré son nom. "La paire gagnante [les Anglais Claxton-Robbins NDLR] a surpris tout le monde le 2e jour. Personne n'a roulé derrière eux quand ils ont pris un tour à tout le monde" narre Joseph Berlin-Semon à DirectVelo.

Disputés dans la foulée des Championnats d'Europe de Granges, la compétition Espoirs des 6 Jours de Londres n'accueillait aucun des médaillés du Championnat d'Europe Espoirs de l'Américaine courus en juillet. En revanche on y retrouvait les habitués de la Coupe des Talents de l'Union Internationale des Vélodromes comme les derniers vainqueurs, les Danois Simon Bigum et Elias Helleskov-Busk, séparés à Londres.

L'an dernier, Philémon Marcel-Millet et Joseph Berlin-Semon participaient à la Coupe des Talents l'UIV avec des équipiers différents. Ce trophée est disputé cette saison sur quatre Six-Jours (2). Pour faire leur place dans ce circuit les deux coureurs ont eu "un contact par l'intermédiaire d'une personne de la fédération suisse. Il faut se faire connaître des organisateurs. Mais une fois rentré, c'est plus facile" explique Joseph Berlin-Semon qui s'entraîne avec son équipier sur la piste d'Aigle en Suisse.

Les deux victoires d'étape à Londres vont faire du bien aux Bisontins. Ils ne sont toujours pas assurés de participer aux premiers SIx Jours, à Gand (17-22 novembre). "Pour se faire un nom, il faut des résultats. C'est comme ça aussi pour les pros." Pour l'instant les deux Espoirs côtoient les professionnels  comme des spectateurs privilégiés. "Nous avons la chance de les voir courir après nous. Nous croisons aussi Morgan Kneisky, Bisontin comme nous. Il nous donne beaucoup de conseils."

Joseph Berlin-Semon, 21 ans, aimerait poursuivre sa carrière sur les Six Jours Elites. "J'aime découvrir les courses à l'étranger et c'est un beau spectacle. J'aime toutes les disciplines comme le tour lancé ou l'élimination à l'Américaine qu'on retrouve sur les Six Jours" apprécie-t-il. "C'est aussi une bonne préparation pour la route et, financièrement, c'est intéressant."

(1) : La chasse est le nom donné à une Américaine disputée dans le cadre des Six-Jours.
(2) : Gand, Rotterdam, Brême et Berlin

Crédit photo : DR
 

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