Romain Combaud au milieu des grands noms

Romain Combaud s'est illustré à l'avant du Paris-Tours express dimanche dernier. Après avoir pris place dans le bon éventail, il est même ressorti avec Arnaud Gérard dans le final avant d'aborder les deux dernières bosses de la classique d'automne. Le coureur de l'Armée de Terre revient sur sa course et son avenir pour DirectVelo.com

DirectVelo : Paris-Tours c'est 231 kilomètres, avais-tu peur de la distance ?
Romain Combaud : J'ai déjà fait le Championnat de France qui était au moins aussi long. En fait, j'ai plus préparé Paris-Bourges qui arrive chez moi. La bonne charge de travail m'a permis d'être bien à Paris-Tours.

UN COUP D'AVANCE

Comment t'es-tu retrouvé devant ?
J'ai pris un coup d'avance, en sortant à six. On s'est fait revoir par la première bordure. Une fois dans le bon wagon, il ne fallait pas s'endormir. Quelques gars ont sauté sur un nouveau coup de bordure des Etixx-QuickStep.

Tu connaissais un peu le final ?
J'étais déjà passé par-là lors de la Roue Tourangelle. Je savais que les bosses me convenaient. Mais là, j'étais avec de grands noms. J'ai voulu arriver avec un coup d'avance dans l'avant-dernière bosse, c'est pour ça que je suis sorti avec Arnaud Gérard (Bretagne-Séché Environnement). Mais nous avons été repris à 500 mètres du pied. Meersman s'est mis à la planche pour Trentin, ce n'est pas n'importe qui. Il nous aurait fallu 30" d'avance pour pouvoir y croire un peu.

DES REGRETS AU TOUR DU DOUBS

Cette saison, tu n'as pas de victoire (voir sa fiche DirectVelo). Est-ce un regret pour toi ?
Oui, un petit regret, surtout par rapport au Tour du Doubs. Je ne suis passé pas loin de la victoire ce jour-là (4e, NDLR). J'étais malade la semaine d'avant et je fais quand même une place, preuve que j'étais en forme à ce moment-là. Mais nous sommes tombés sur un super Sepulveda (Bretagne-Séché Environnement). Mais sur les autres courses, je suis à ma place. Je jouerai la victoire l'an prochain.

Justement, l'an prochain tu pars chez Delko Marseille-Provence KTM. Comment s'est passé ce transfert ?
L'an dernier, j'avais déjà eu des contacts avec Marseille 13-KTM et Auber 93. Cette année, j'ai fait une belle saison et j'ai été remarqué en France par les équipes. Marseille m'a recontacté. J'ai pesé le pour et le contre car j'ai des perspectives d'avenir avec l'Armée. Mais à 24 ans, si je ne tente pas l'aventure, je ne le ferai jamais. J'ai pris ma décision seul même si j'ai demandé conseil à plusieurs personnes.

Tu savais quand ils t'ont contacté qu'ils étaient candidats à la Continentale Pro ?
Oui, quand j'ai signé avec eux en septembre, j'ai signé un contrat de Continental Pro. Le dossier a l'air solide, donc je suis confiant, eux aussi sont confiants.

« ALLER CHERCHER UNE GAGNE »

Quelles sont tes ambitions pour l'an prochain ?
Je voudrais aller chercher une  gagne, c'est sûr. A Marseille, Frédéric Rostaing m'a dit que j'aurai ma chance sur certaines courses. Je serai équipier sur les autres. Mais nous ferons de grandes courses, c'est un autre défi sportif. Avant cela, je vais couper quatre semaines avant de reprendre la préparation physique générale mi-novembre avec la course à pieds et la natation.

Crédit photo : DirectVelo.com

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