2e de Paris-Connerré et 3e de Paris-Chalette-Vierzon, Jérémy Lecroq est l'homme en forme de la fin de saison avant Paris-Tours Espoirs. Déjà l'an dernier, le coureur du CC Nogent-sur-Oise terminait 2e de Paris-Connerré et 7e à Vierzon. "Depuis mes années Minimes et Cadets, j'aime les dernières courses", se souvient-il pour DirectVelo.com. Le coureur de 20 ans y voit plusieurs explications. "Certes, je n'ai pas un organisme prédisposé à supporter les grandes chaleurs mais je pense que les courses de fin de saison, comme celle du début, me conviennent mieux", analyse le 5e du ZLM Tour en avril.

Si Jérémy Lecroq est actuellement en pleine bourre, il a connu un passage à vide cet été. "J'ai complètement loupé ma période estivale", lance-t-il. "J'ai connu des problèmes qui m'ont obligé à couper. J'ai eu une tendinite au genou. Je me suis arrêté deux semaines. J'ai galéré pour revenir. En fait, je suis bien depuis le Championnat de France Espoirs."

Dimanche, il va donc s'aligner au départ de son 2e Paris-Tours Espoirs avec de bonnes jambes comme il a pu le vérifier sur les deux dernières classiques même s'il lui manque la victoire. "A Vierzon, Yannis Yssaad était le plus fort au sprint. A Connerré, quand j'ai voulu déboiter Romain Guyot, mes jambes ont explosé et je n'ai pas pu passer", relate-t-il.

En 2014, Jérémy Lecroq s'est classé 18e d'un Paris-Tours Espoirs marqué par un coup de bordure parti de loin. Il retient de cette expérience "qu'il faut être présent pendant toute la course." Il découpe l'épreuve en trois parties : "Le début de course est propice aux bordures. Ensuite, il faut être attentif aux grosses équipes qui peuvent lancer des attaques. Enfin, dans le final, c'est la fraîcheur qui joue."

L'an dernier, il avait pu compter sur un équipier de luxe pour le remonter dans les deux dernières bosses en la personne de Kévin Ledanois. Le Champion du Monde Espoirs sera évidemment absent cette année mais Jérémy Lecroq espère un scénario de course qui lui serait favorable, "avec un beau groupe qui sort sur un coup de bordure au début de course. Sur le final je pourrais tirer mon épingle du jeu en comptant sur ma pointe de vitesse."

Crédit photo : Mathilde L'Azou