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DN1 - Vendée U-Chambéry CF, duel sous la loupe

La succession de l’Armée de Terre va se jouer ce dimanche sur la Classique Champagne-Ardenne, entre le Vendée U, prêt à reprendre son bien et le Chambéry CF, dont il s’agirait d’une première. DirectVelo.com a demandé aux deux directeurs sportifs, Damien Pommereau (Vendée U) et Clément Dupuy (Chambéry CF) de répondre aux mêmes questions.
 
DirectVelo.com : Comment avez-vous établi votre sélection pour cette ultime manche ?
Damien Pommereau : Sur la forme du moment avant tout. Mais il va nous manquer notre pièce maîtresse avec Lilian Calmejane qui est le meilleur coureur de la saison. Il a été blessé à la mi-août, a coupé complètement une semaine et s’il a repris, il manque d’entraînement et d’intensité. Ce sera quand même un petit handicap pour nous mais nous avons de quoi palier son absence.

Clément Dupuy : On a essayé de mettre les hommes en forme également. Et à nous aussi, il nous manquer une pièce maîtresse avec Nans Peters qui s’est cassé le col du fémur sur le Tour de l’Avenir.
 
UN STAGE POUR LE VENDEE U, PAS DE CHANGEMENT POUR LE CCF

Avez-vous effectué une préparation spéciale pour cette finale ?
D.P. : On a organisé un rassemblement aux Essarts pour réunir et remotiver tout le monde pour le dernier gros mois de compétition, mais aussi notamment  en vue de cette finale. On a vu les effets de ce mini stage à Plouay avec un bon comportement collectif et la victoire au bout. On aborde cette finale en confiance.

C.D. : Notre programme de course est établi en début de saison. Nous n'avons rien modifié en fonction de cette finale. On s’est simplement servi de nos dernières courses pour optimiser notre sélection et rendre l’équipe la plus performante possible.
 
Comment expliquez-vous que le CCF ait quasiment comblé son retard sur les deux dernières manches ?
D.P. : On n’a pas été bons, il ne faut pas se le cacher. Durant ces deux manches disputées à une semaine d’intervalle, il nous a aussi manqué Romain Cardis, notamment sur le GP Cristal Energie, un circuit qui aurait été à sa pleine convenance. L’absence de l’un de nos leaders naturels a pesé sportivement et sur notre façon de courir également. Après, les 60 points pris par Chambéry sur la manche piste, ce n’est pas rien non plus. Cela nous ferait un avantage de 100 points, soit plus qu’une victoire sur la manche. On regrette que le CCF n’ait pas été solidaire des autres clubs de DN1 sur le coup.

C.D. : On savait que les manches en Bretagne mais aussi en Alsace seraient plus favorables au Vendée U plus habitué à ces parcours. On savait qu’on allait plutôt subir. Après, le Tour d’Eure-et-Loir a été une bonne surprise. La plupart des étapes se sont jouées au sprint et on a su mettre en place un train pour Benoît Cosnefroy. Cela a relancé la dynamique de l’équipe qui a ensuite trouvé un terrain plus favorable, notamment à Cours-la-Ville. On a pris manche après manche, c’est pourquoi, on a été aussi sur la piste qui rentrait dans le cahier des charges.

« BEAUCOUP DE SCENARII SONT ENVISAGEABLES »
 

Comment imaginer le déroulement de la course ? Serez-vous tenté par un marquage de votre adversaire avant tout ?
D.P. : On est un peu tiraillé. Au Cristal Energie, on a pesé sur la course comme on a l’habitude de le faire. Mais on s’est fait contrer à la fin par Chambéry. A Cours, on a adopté une course d’attente et cela n’a pas marché. Quelle stratégie adopter pour cette finale ? Ça va aussi dépendre des autres équipes pour la course au podium et la relégation. Huit autres clubs auront ainsi des intérêts différents à défendre. Beaucoup de scénarii sont envisageables. On sait que les manches sont souvent fermées. Mais le parcours est difficile avec une fin musclée.

C.D. : Comme d’habitude, on ne va pas courir pour les points. On va chercher la meilleure stratégie collective pour gagner. Et si l’on est proche de la victoire, forcément, on marquera des points. On s’est rendu compte par le passé qu’un marquage était la meilleure manière de commettre des erreurs. Ce sera une course difficile à lire car il y a beaucoup d’intérêts qui vont se chevaucher.

Que représente pour vous une victoire en DN1 ?
D.P. : C’est important car c’est une victoire significative. Cela souligne la gestion d’un effectif sur l’ensemble de la saison car il y a à peu près une manche entre février et septembre sur chaque mois de la saison. Cela montre la valeur d’un collectif et au Vendée U, on est attaché au collectif. Ce qui explique qu’on a remporté le trophée trois fois sur les cinq dernières années et qu’on aimerait le reprendre...

C.D. : Cela n’a jamais été un objectif prioritaire. Dans notre calendrier, il y a des courses majeures d’un jour, par étapes, en élite ou en classe 2. On va tout faire pour manœuvrer le mieux possible. Ce serait une belle ligne au palmarès du CCF.

Crédit photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com

N.B.

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