Fabien Grellier a découvert la haute-montagne

Fabien Grellier a découvert la très haute-montagne en fin de semaine dernière à l'occasion du Tour de l'Avenir. Le puncheur du Vendée U s'était montré à l'aise fin juillet dans les cols du Tour Alsace (2.2). "Quand un col fait 8-10 kilomètres, j'arrive à m'accrocher. Au-dessus, c'est trop long pour moi", reconnaît le coureur classé 10e du Tour Alsace.

Sur la dernière manche de la Coupe des Nations, il a été amené à grimper notamment le col de la Madeleine, long de 27 kilomètres. Le Vendéen a constaté le travail restant à parcourir pour être plus à l'aise sur ce type de terrain. "Maintenant, je sais ce que c'est. Je n'ai pas beaucoup l'occasion d'en faire. Jusque-là, j'avais grimpé de très longs cols uniquement en juillet dernier à l'occasion du stage de l'Equipe de France", explique-t-il à DirectVelo.com.

Fabien Grellier estime posséder une marge de progression dans ce domaine. "Je m'entraîne très peu sur ce terrain. C'est trop long pour l'instant. Mais en Alsace, j'étais cette année plus à l'aise que l'an passé", déclare-t-il.

Le vainqueur de Manche-Atlantique tire "un bon bilan" de son Tour de l'Avenir. Il estime avoir "pas mal appris", notamment au niveau de la récupération avec huit jours de course. Au sein de l'Equipe de France, il avait un rôle de protecteur sur les étapes de plat et d’électron-libre en montagne. Et de guide pour les bordures. Le coureur qui a abandonné lors de la dernière étape a un regret, ne pas avoir été membre d'une longue échappée. "C'est une déception. Quand je sortais, j'étais hélas souvent avec des gars bien placés au général", indique-t-il.

Un rendez-vous majeur l'attend ce dimanche : la finale de la Coupe de France DN1, la Classique Champagne-Ardenne. "L'objectif est d'aller la chercher !", conclut le membre du club leader de ce challenge.

Crédit photo : Mathilde L'Azou - Mathilde L'Azou Photographies
 

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