Maxime Le Lavandier prêt à lever les bras

Maxime Le Lavandier (CC Etupes) a touché la victoire du bout des doigts dimanche, lors de la première édition de la Classique Bourgogne-Franche-Comté. Malgré les efforts fournis et l’aide de ses coéquipiers dans le final, Maxime Le Lavandier se contentera de la deuxième place du podium quelques secondes après le vainqueur du jour, Zydrunas Savickas (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme).

La journée avait pourtant bien débuté pour les coureurs du CC Etupes. Tout se déroulait comme ils l’avaient imaginé : "Le but était de placer un ou deux coureurs dans l'échappée et d'attendre les 40 derniers kilomètres plus difficiles pour attaquer. Ça s'est passé de cette façon puisque Damien Touzé et Maxime Robert étaient présents dans l'échappée matinale. De mon côté, j'ai attaqué après la première bosse du parcours au bout de 120 kilomètres et nous sommes revenus à l'avant avec Hugo Hofstetter et quelques autres".

Après ce scénario qui se déroulait à la perfection, quatre hommes se sont retrouvés aux coudes à coudes pour se disputer la victoire. "J'ai pu compter sur de très bons coureurs dans le final à mes cotés avec Hugo (Hofstetter) et Damien (Touzé), ils m'ont beaucoup aidé. Hugo a montré qu'il n'était pas qu'un sprinter, il sait aussi se mettre au service des autres", confie-t-il à DirectVelo.com.

Mais Maxime Le Lavandier a donc été devancé par Zydrunas Savickas, le plus costaud du quatuor. Cette deuxième place ne peut satisfaire le Breton, qui court après un premier succès cette saison. Mais il ressort de cette course avec une plus grande confiance en lui pour la fin de la saison, qui lui offrira peut-être la chance de lever les bras.

Hormis cette belle prestation, Maxime le Lavandier clôturera dans quelques semaines une première année sous les couleurs de l’équipe CC Etupes. D’un point de vue sportif, après avoir manqué le mois de mai, suite à une fracture de la clavicule, le coureur âgé bientôt de 23 ans évoque un sentiment de regret personnel. "Mon bilan sportif aurait été meilleur si j'avais pu courir comme je l'aurais voulu. Je regrette un peu aussi certaines courses où l'équipe a mal couru. Nous sommes tous forts et parfois cela nous conduit à mal gérer nos courses malgré la bonne ambiance au sein du club. On aurait pu en gagner plus", estime-t-il.

Crédit photo : JM Picard - Pixel bike 25
 

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