Alexandre Blain a passé la journée à l'avant ce mercredi sur la 2e étape du Tour du Poitou-Charentes. Entre Blanzac-Porcheresse et la Crèche, le coureur du Team Marseille 13-KTM a animé la course dès le kilomètre 0. D’abord en compagnie de quatre hommes : Rudy Kowalski, Quentin Pacher, Christophe Laporte et Ludwig De Winter. "On a bien roulé, on a fait beaucoup d’efforts puis on s’est fait reprendre par un gros groupe de poursuivants", explique-t-il pour DirectVelo.com.

 

Un gros groupe avec la quasi-totalité des coureurs d’Etixx-Quick Step et de LottoNL-Jumbo, qui ont profité d’un fort vent pour créer des cassures. "Il y avait du beau monde devant. Evaldas Siskevicius était là aussi avec nous. Les Etixx ont vraiment voulu tout faire exploser, alors ils nous mettaient dans la bordure à chaque fois. J’ai réussi à résister un long moment, j’avais de bonnes jambes. Avant d’avoir des crampes dans les tous derniers kilomètres. Je ne pouvais plus faire grand-chose et j’ai malheureusement pris une cassure au tout dernier moment, de quelques secondes", regrette-t-il.  

 

« TOUT EST BON A PRENDRE »

 

Déçu de perdre ces quelques précieuses secondes au général, Alexandre Blain espérait pouvoir se replacer au général. "C’est toujours bien d’être placé au général, même si on sait qu’avec le chrono, ce ne sera pas facile de garder une bonne place". Chaque effort se paie sur ce Tour du Poitou-Charentes, et le coureur de 34 ans en a encore eu la démonstration sur cette 2e étape. "Avec ce que j’avais déjà fait dans l’échappée, survivre dans le final était presque un exploit".

 

Alexandre Blain a profité de sa journée à l’avant pour faire les sprints bonifications. Surtout, il tenait à montrer le maillot du Team Marseille 13-KTM après une première journée délicate pour les phocéens. "On a fait un très beau début de saison, mais après s’être beaucoup employés, on a légèrement marqué le coup au début de l’été. Mais on commence à bien revenir", souligne-t-il. L’ancien lauréat du Tour de Normandie le rappelle volontiers ; l’équipe espère monter d’une division à l’avenir. "Ce n’est pas un secret". Alors après un gros début de saison, les Marseillais savent qu’ils doivent confirmer en cette fin d’année. "Tout est bon à prendre, la moindre place, le moindre maillot distinctif… plus encore à une période où le manager cherche à signer des contrats pour l’avenir. Il faut forcer le destin". 

Crédit photo : DR