Tour de l'Avenir - Et. 2 : Les réactions

Mads Pedersen (Danemark) a remporté ce lundi la 2e étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée sur 192,4 kilomètres entre Avallon (Yonne) et Arbois (Jura). Il devance Aksel Nommela (Estonie) et Jose Luis Rodriguez (Centre Mondial du Cyclisme). Tom Bohli (Suisse) s'empare du maillot jaune de leader du classement général. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.com.
 
Mads Pedersen (Danemark)
Vainqueur de la 2e étape
« C'est une grande course, je suis ravi de gagner ici. Quand j'ai vu le peloton se rapprocher, je me suis dit que j'allais attaquer à 20 km de l'arrivée. Tout compte fait, l'écart s'est stabilisé et il est même remonté, donc j'ai pu attendre le sprint. L'arrivée était difficile, jugée en montée. L'Espagnol (Imanol Estevez Salas) a démarré à 500 mètres de la ligne. J'ai attendu les 300 derniers mètres pour faire mon propre sprint. Mon prochain objectif sera le Championnat du Monde Espoirs, fin septembre. »
 
Tom Bohli (Suisse)
Nouveau leader du classement général
« C'est une joie indescriptible de prendre ce maillot jaune. Le Tour de l'Avenir est la plus grande course de la catégorie Espoirs et je n'ai jamais eu de réussite ici jusqu'à présent. Pendant toute l'étape, j'ai essayé de motiver les gars dans l'échappée et de maintenir la cohésion. Si nous allions au bout, je sais que je pouvais prendre le maillot jaune, alors j'avais annoncé que je ne disputerais pas le sprint. Bon, j'ai quand même été obligé de me mettre à bloc pour rester dans les roues. Franchement, je ne sais pas si je serai en bonne forme demain, surtout sur un parcours vallonné. Mais l'équipe fera sans doute tout son possible pour conserver le maillot jaune. »
 
Elie Gesbert (France)
93e de l'étape
« La journée a été très dure, davantage pour les nerfs que pour l'organisme. Nous avons laissé beaucoup de jus à nous replacer. L'étape a démarré très fort, le peloton s'est étiré, mais finalement il n'y a pas eu de cassure comme on pouvait s'y attendre. Par contre, le peloton s'est cassé au kilomètre 130, suite à une chute, et juste avant un passage à découvert, avec le vent de côté. La plupart d'entre nous en Equipe de France a été gênée dans la confusion. Nous nous sommes retrouvés dans une deuxième cassure, tandis que les Belges embrayaient à l'avant. Nous avons roulé sans nous affoler. Les Belges ont dû se relever car nous sommes rentrés. Après le regroupement, nous avons tenté de casser le peloton au kilomètre 169, mais sans insister. »
 

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