Clément Betouigt-Suire se veut prudent

Tombé début juillet lors du Championnat de France de l’Avenir sur piste à Hyères à l’occasion de l’épreuve du scratch qu’il était sur le point de remporter, victime d’une fracture de la clavicule, ce qui l’a privé du Championnat d’Europe sur la piste à Athènes (Grèce) mais aussi sur la route à Tartu (Estonie), Clément Betouigt-Suire va quasiment effectuer son retour six semaines plus tard sur le Championnat de France sur route aux Pieux.
 
A un détail près : le Mérignacais a déjà ajouté une victoire de plus à son tableau de marche 2015 en s’imposant le 15 août à Périssac en Gironde sur une course 2-3-J. "Je m’étais bien entraîné depuis une quinzaine de jours. Je savais que je pouvais être dans le coup d’emblée. De là à gagner néanmoins..."
 
Cela ne devrait pas rassurer ses adversaires en terre normande même si l’Aquitain se veut mesuré : "C’est dur de prétendre à quoi que ce soit ou d’annoncer des choses. Il faut voir le circuit en sachant que la course va être très ouverte. Si cela court de façon débridée, comme sur les manches du challenge avec une échappée rapidement formée, où je me suis retrouvé souvent seul dans le final, cela va être très compliqué à gérer."
 
Champion de France à Saint-Omer pour sa deuxième année Cadets, la saison dernière, Clément Betouigt-Suire ne part pas dans l’inconnu. Même si cette saison, c’est essentiellement au niveau international qu’il a glané ses plus beaux bouquets (étapes au Trophée Centre-Morbihan et au Trofeo Karlsberg en Coupe du monde, étape également au Circuit du Limburg en Belgique).
 
"Paradoxalement, c’est plus facile pour moi. Ce sont des courses plus structurées, cadenassées, avec plus de chance que cela se joue au sprint."
 
Où le géant d’1,96m peut faire parler sa puissance et sa pointe de vitesse, "l’un des éléments les plus rapides du peloton international à ce niveau", comme le souligne Julien Thollet l’entraîneur national de la catégorie.
 
Ce jeudi, il s’alignera déjà sur le contre-la-montre "pour découvrir le circuit" avant d’aborder samedi l’épreuve en ligne "sans pression particulière. Tanguy (Turgis) sera à suivre de même que les Merignat, Grolleau, Louvet ou même Alexys Brunel. J’aborde ces courses pour me donner à fond, faire du mieux possible sans savoir cependant où j’en suis réellement..."

Crédit photo : Cédric Congourdeau - www.directvelo.com
 
N.B.

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