Grégoire Tarride vers « une saison blanche »

Il y a un an (pratiquement) jour pour jour, il remportait la 1e étape du Tour Alsace (2.2). Grégoire Tarride avait alors terminé 8e du classement général final de l’épreuve alsacienne, avant de prendre la 10e place du Tour de l’Ain quelques jours plus tard. "C’est vrai que j’avais réalisé une bonne fin de saison. C’était la première fois que je faisais une saison en me focalisant uniquement sur le cyclisme sans études en parallèle, et malgré une fracture de la clavicule en début d’année, ça avait plutôt bien marché en fin de saison, se souvient pour DirectVelo.com celui qui vient de fêter ses 24 ans. C’était vraiment encourageant pour 2015", poursuit-il. Ces bonnes performances semblent désormais bien loin pour le coureur du Team Marseille 13-KTM, qui a vécu un début de saison catastrophique.

« J’AURAIS PU MARCHER EN AUTRICHE »

Tombé dans des escaliers au mois de janvier, Grégoire Tarride a souffert du dos jusqu’au mois de juin. Conséquence directe ; un début de saison complètement raté. "Je n’ai pas pu faire le moindre résultat. J’étais diminué physiquement. C’est rageant car avec ce que j’avais fait fin 2014, j’espérais beaucoup de cette saison". Apte et à 100% physiquement depuis deux mois, Grégoire Tarride regrette désormais de ne pas pouvoir courir. Le Tour d’Autriche, début juillet, aurait pu lui convenir. Mais il n'avait pas été retenu. "J’aurais pu marcher en Autriche. C’est la même chose pour le Tour de l’Ain, où j’avais bien marché l’an dernier. Comme je cours peu, je n’ai pas beaucoup de chance de pouvoir m’exprimer. Je suis déçu de ne pas pouvoir participer à ce type de courses".

« IL FAUDRAIT VRAIMENT QUE JE MARCHE FORT »

S’il dit comprendre les décisions de ses dirigeants dans un groupe "qui marche très fort" cette année, Grégoire Tarride semble surtout résigné à moins de trois mois de la fin de saison. "Je vais disputer la Polynormande dimanche, puis le Tour du Limousin. Ensuite, je ne courrai plus jusqu’au Grand Prix d’Isbergues. Je vais finir l’année avec une quinzaine de jours de course au compteur, souffle-t-il. C’est une saison blanche, tout simplement". A moins qu’il ne réalise un gros coup dans le Limousin par exemple ? "Il faudrait vraiment que je marche fort. Or, avec le peu de jours de course que j’ai dans les jambes, j’ai conscience d’être en-dessous du niveau qui devrait être le mien. Je vais quand même faire au mieux jusqu’à la fin de l’année."

Crédit photo : www.velofotopro.com

 

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