Le SCO Dijon occupait la dernière place de la Coupe de France DN1 avant la 7e manche. Mais mardi, au Grand Prix de Cours-la-Ville, les Bourguignons ont récolté 90 points grâce à Guillaume Barillot (3e), Guillaume Gauthier (17e) et Julien Bernard (20e). Avant la dernière manche, qui aura lieu le 6 septembre, le SCO Dijon est désormais 15e (lire ici). Denis Repérant, le manager général du SCO Dijon, a répondu aux question de DirectVelo.com.

DirectVelo.com : Nous imaginons un certain soulagement...
Denis Repérant : Nous savions que c'était l'une des manches qui nous conviendrait le mieux. Nous avions annoncé que nous souhaitions être présents sur une épreuve qui nous allait mieux. Les gars ont été là du début à la fin, de Julien Bernard à Guillaume Barillot... Nous avons quatre coureurs dans le Top 30. Je suis content de ce résultat. Rien n'est acquis. Le 19e est à 31 points de nous. On voit l'importance de l'épreuve piste. Chambéry CF n'est plus si loin du Vendée U (42 points, NDLR). La piste aura donc influencé le classement alors que nous sommes sur la Coupe de France route... Ça m'embête un petit peu, pour moi mais aussi pour mes collègues. En tout cas, je suis content de notre résultat à Cours-la-Ville. Nous avons montré le vrai visage du SCO Dijon en Coupe de France. C'est mieux comme ça. Mais il va falloir se battre jusqu'à la fin. Nous ne sommes pas sauvés !

Il y avait de la tension au sein de l'équipe au départ de la course ?
Le plus tendu était moi... J'ai même paniqué en début de course. J'ai passé une petite "chasse" à Jérémy Defaye car je trouvais que nous étions trop à l'arrière. Il a pris pour tout le monde. Il y avait cette pression... J'ai essayé jusqu'au départ de ne pas la mettre aux coureurs car ils savaient ce qu'ils devaient faire. Nous étions là depuis dimanche. L'ambiance était sympa. Nous avons évité de parler de la Coupe de France jusqu'au matin de la course. Puis une bonne pression est arrivée petit à petit. Les coureurs savaient qu'ils pouvaient faire quelque chose. Mais j'ai donc un peu paniqué en début de course car c'est tellement de tension cette Coupe de France. Ça ne ressemble pas au vélo populaire qu'on aime. Je m'entends bien avec mes collègues, et il n'y a pas de cadeau en Coupe de France. Mais nous sommes obligés d'y passer...

Vois-tu la suite de la saison avec plus de sérénité ?
Les autres courses se passent bien. Nous réalisons une belle saison. Les gars courent bien. Il y a juste cette Coupe de France qui posait problème. Ce résultat à Cours-la-Ville donne de la sérénité pour la dernière manche. Nous n'irons pas dans la position du dernier où il faudra chercher des points, mais plutôt pour garder cette place. Et ça, c'est différent.

Crédit photo : Philippe Pradier - picasaweb.google.fr/PHPHOTO42