Yoann Barbas en habitué sur le Tour Alsace

Frustré en 2013, malchanceux en 2014, Yoann Barbas n’a pas forcément que de bons souvenirs du Tour Alsace. Sur le papier pourtant, voilà une course qui convient très bien au grimpeur de l’Armée de Terre, qui espère pouvoir enfin y briller cette semaine à l’occasion de sa cinquième participation. "Après le Championnat de France, nous avons tous coupé plus ou moins longtemps dans l’équipe et pour moi, ce Tour Alsace est clairement un objectif de reprise", explique Yoann Barbas pour DirectVelo.com. Le coureur de 26 ans s’est spécifiquement préparé dans les Pyrénées, lors d’un stage d’une semaine avec ses coéquipiers Julien Duval, Romain Le Roux et Quentin Pacher.

« EN 2014, C’ETAIT UNE CATASTROPHE »

S’il n’a que très peu couru au mois de juillet - deux jours de course au compteur - Yoann Barbas a en revanche beaucoup travaillé en volume ces dernières semaines. L’Ariégeois a désormais hâte d’en découdre sur l’épreuve alsacienne. "C’est une très belle course que je connais très bien puisque je suis venu ici tous les ans depuis que je cours à l’Armée de Terre. Je commence à bien connaitre les villes départs et arrivées, sourit-il. Je suis toujours content de venir en Alsace. C’est une très belle organisation avec un beau parcours. Généralement, il y a fait toujours beau et chaud. Et bien sûr, il y a toujours des étapes difficiles sur lesquelles je peux m’exprimer".

Yoann Barbas garde en référence l’édition 2013, lors de laquelle il avait pris la 9e place du classement général final. "C’était quand même une déception car j’avais raté le bon coup sur l’étape la plus importante alors que j’avais les jambes pour y aller. Je pouvais faire mieux qu’un Top 10 mais à ce moment-là, je n’y avais pas cru", se souvient celui qui était en revanche passé au travers l’an passé. "C’était une catastrophe ! Je suis tombé sur une étape, puis j’ai eu tous les problèmes mécaniques possibles et imaginables par la suite. Il n’y a pas grand-chose à retenir de cette édition 2014".

« LE GENERAL RISQUE DE BOUGER DES LA 1ERE ETAPE » 

Que penser à présent du parcours 2015 ? "J’ai bien regardé le parcours et il y a une belle évolution sur l’étape du jeudi notamment. L’an passé, on montait un premier col (le Steinhübel, NDLR) puis le Mont Saint Odile, et on finissait sur un circuit. Cette année, c’est l’inverse. On attaque sur le circuit et on termine avec les deux cols. C’est une bonne chose pour moi. La fin d’étape sera intéressante. Cela risque de faire bouger le général dès la première étape en ligne", ajoute celui qui a pris la 95e place du contre-la-montre inaugural ce mercredi. Avec l’ambition de terminer sur la plus haute marche du podium. "Ce n’est jamais évident d’annoncer un objectif précis et élevé à l’avance, mais c’est vrai que je viens ici pour essayer de gagner".

Crédit photo : Elisa Haumesser Cycling Pictures 

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