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Grand Prix de Cours-la-Ville : Les réactions

L'Allemand Nico Denz (Chambéry CF) a remporté en solitaire ce mardi la 86e édition du Grand Prix Cycliste de Cours-la-Ville (Rhône), 7e manche de la Coupe de France DN1. Après 166,1 kiomètres de course, le futur pro d'AG2R La Mondiale a précédé Yannis Yssaad (Sojasun espoir-ACNC) et Guillaume Barillot (SCO Dijon). Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.com.

Nico Denz (Chambéry CF)
Vainqueur du Grand Prix de Cours-la-Ville
« Nous avions chacun un coureur du Vendée U dans la roue. Ils n'ont pas couru pour gagner la course. A la cloche, ça a cassé. Nans Peters a roulé, François Bidard a flingué. Puis j'ai attaqué et j'ai réussi à rentrer sur l'échappée. Je suis ressorti du groupe de tête au train. Je n'ai jamais eu beaucoup d'avance sur mes poursuivants. J'avais déjà remporté l'an dernier le Trophée des Champions de la même manière. C'était ma dernière course chez les amateurs, je débute avec AG2R La Mondiale ce dimanche à la Polynormande. J'attendais une victoire de ce type depuis longtemps. En tout cas, aujourd'hui nous avons couru pour gagner la course et pas en pensant à la Coupe de France. »

Yannis Yssaad (Sojasun espoir-ACNC)
2e
« J'étais confiant avant la course. J'avais fait une belle étape sur le Tour de Côte d'Or. J'ai beaucoup subi au départ, je ne me sentais pas très bien. Après la cloche, nous nous sommes retrouvés à 5 en tête. Nico Denz est sorti dans le Col de la Bûche. Nous avons continué de collaborer derrière, pour assurer une place dans le Top 5. J'ai lancé mon sprint à 250 mètres de la ligne. En regardant sur le côté, j'ai pu voir dans une vitrine que j'avais assez d'avance pour finir 2e. Ça permet à l'équipe de récolter pas mal de points. A titre personnel, j'espère toujours une sélection en Equipe de France Espoirs. Je vais disputer à partir de samedi le Kreiz Breizh Elites. C'est important de bien figurer sur les épreuves de classe 2. Je ne pense pas trop à l'année prochaine, je préfère me concentrer sur les courses qui arrivent. »

Guillaume Barillot (SCO Dijon)
3e
« Nous avions la pression au départ. En sortant du Tour d'Auvergne, je pensais être entamé physiquement mais au fil de l'épreuve, j'ai vu que je n'étais pas si mal. Je suis resté tranquille en début de course, d'autant qu'on avait Quentin Bernier devant. J'ai néanmoins suivi les vagues et je suis sorti dans un groupe de contre. Beaucoup comptaient leurs coups de pédale et nous avons mis longtemps à rentrer. Le peloton est d'ailleurs revenu juste après. Nous avons couru juste. Chacun est allé au moins une fois dans un coup. En fin de course, je rentre dans les bois juste avant la bascule. Je savais que Yannis Yssaad était plus rapide que moi, mais l'important était de marquer de gros points. C'est chose faite. Cela-dit, on n'est pas encore sauvé, il faudra confirmer sur la dernière manche. »

Thomas Rostollan (AVC Aix-en-Provence)
Meilleur grimpeur
« Nous n'avons absolument pas respecté le briefing, moi le premier ! Je ne devais pas faire le début de course, mais quand tu vois qu'un groupe de 25 sort et que nous n'avions personne... Finalement nous nous retrouvons à 3 dans une échappée de 13 coureurs. Nous étions 2 de trop de l'équipe. Il n'y avait pas une bonne entente dans le groupe. Benoît Daeninck ne voulait pas rouler comme nous étions 3. Rémy Rochas ne jouait pas le jeu et Simon Sellier ne passait pas de relais. C'est dommage car avec 2 minutes d'avance et un groupe de 13, nous aurions pu aller au bout. Je me sentais bien aujourd'hui, maintenant on verra comment ça se passe dimanche à la Polynormande. »

Propos recueillis par Nicolas Gachet et François-Régis Olivier.

Crédit photo : Philippe Pradier - picasaweb.google.fr/PHPHOTO42
 

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