Tony Gallopin (Lotto-Soudal) s'est classé 2e du Championnat de France professionnel, disputé ce dimanche à Chantonnay (Vendée). Le Francilien, passé par Auber 93, se dit déçu et n'oublie pas de féliciter son ancienne équipe pour la victoire de Steven Tronet. 

 

DirectVelo.com : Comment as-tu vécu le final de ce Championnat de France ?

Tony Gallopin : Je ne voulais pas me découvrir trop tôt. La Cofidis était très forte. Elle avait encore plusieurs coureurs dans le final pour aider Nacer Bouhanni. Je voulais anticiper le sprint en partant au kilomètre mais Romain Bardet a eu la même idée. J'ai dû contrer sa tentative. Je ne pouvais pas attendre le sprint avec la présence dans le groupe de Nacer Bouhanni. Je n'arrive pas à m'imposer, c'est le jeu. Ça n'aura pas marché aujourd'hui. L'objectif était de gagner, je ne passe pas loin. C'est forcément la déception qui prime. J'espère qu'il y aura d'autres opportunités pour décrocher le maillot tricolore.

 

Après ta 3e place en 2013, c'est ton 2e podium en trois éditions. Pour gagner, te manque-t-il une équipe autour de toi ?

J'étais le seul coureur de mon équipe au départ mais ça n'aurait rien changé d'avoir des coéquipiers. Dans le final, nous étions tous plus ou moins esseulés. Steven (Tronet) était très fort. Ce n'est pas le fait d'être seul qui me prive de victoire aujourd'hui.

 

« UN BON TEST »

 

Quel regard portes-tu sur la victoire de Steven Tronet ?

Je suis content pour Steven et pour l'équipe Auber 93. Je connais bien la structure, j'y suis passé professionnel en 2008, et mon oncle (Guy Gallopin, NDLR) est encore aujourd'hui directeur sportif là-bas. Stéphane Javalet fait beaucoup pour le vélo. Auber 93 m'a beaucoup apporté. Je suis ravi de voir que ça leur a souri aujourd'hui. 

 

Que retiens-tu de ta journée ? 

Tout va bien. C'était un bon test après le Critérium du Dauphiné. Je me suis rassuré dans l'optique du Tour de France. J'avais eu un Tour exceptionnel l'an passé avec une victoire d'étape et le maillot jaune. J'y retourne pour gagner une étape, puis il y aura du boulot pour André Greipel. 

Crédit photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com