Cela fait maintenant un mois que Thomas Brebant a repris la compétition. Et le coureur de 20 ans a plutôt bien négocié son retour sur les routes, avec deux victoires sur la Cantonale de Buire-le-Sec et le Prix de Paris XIVe. Le week-end dernier, il est en prime allé chercher la 9e place au général du Tour du Beaujolais.
Un résultat encourageant pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude de monter des cols. "J'avais déjà fait le Tour du Beaujolais l'an dernier. J'avais trouvé que c'était la course la plus dure sur laquelle j'avais couru. J'y vais sans pression", avait-il déclaré avant de prendre le départ.

DES OBJECTIFS CET ETE

Le début de saison du coureur originaire de Clamart a été tronqué, à cause d'une chute survenue à l'entraînement. "En février, je me suis fait renverser par une voiture et je n'ai repris la course qu'en mai", explique-t-il à DirectVelo.com.
Dur au mal, le pensionnaire du Team Peltrax a vite retrouvé ses sensations malgré une préparation raccourcie. Ainsi il estime être "dans une forme ascendante".

Ses récentes performances sont de bon augure avant d'aborder des courses qui lui tiennent à cœur. "Mes objectifs se situent en juillet/août. Il y aura les Championnats de France de l'Avenir ainsi que de belles courses par étapes comme le Tour des Deux-Sèvres, le Tour de la Dordogne, le Tour d'Auvergne, le Tour du Piémont Pyrénéen", liste Thomas Brebant.  Avant d'ajouter : "j'aime bien les courses en plusieurs actes, où il y a du relief. Je pense que je peux être pas mal cet été. J'ai la niaque comme on dit. Quand on a été blessé on a envie de bien faire après."

LE DOUBLE DANS LE XIVe

Sa victoire la semaine dernière sur le Prix de Paris XIVe lui a apporté de la confiance, surtout après un succès obtenu en solitaire. "Ça reste quand même une petite surprise parce que ce n'est pas facile de gagner deux ans de suite. A 20 tours de l'arrivée, je me suis retrouvé seul devant. Je me suis dit que ça faisait beaucoup mais je n'avais plus le choix. J'ai roulé à bloc mais honnêtement, je ne pensais pas aller au bout", racontait-il après la course.
Et ce doublé possède une saveur particulière pour le Francilien. "C'est la seule nocturne que je fais dans l'année. Une course comme ça, dans Paris, c'est assez unique !", conclut-il.

Crédit photo : Martial Denais - www.lateteauvelo.com