Benjamin Verraes a son plan

Trois jours avec le maillot de la combativité. Benjamin Verraes (Team Cibel) n'a certainement pas à rougir de sa prestation lors du dernier Baloise Belgium Tour (2.HC), remporté par Greg Van Avermaet (BMC Racing Team). "Je pense qu'il est difficile de faire mieux", déclare-t-il à www.directvelo.be. 
 
L'ancien coureur de Josan - To Win a réalisé un prologue correct, en se classant 28e à 26 secondes du vainqueur, Matthias Brandle, malgré un problème mécanique. L'ex-Champion de Belgique Espoirs du contre-la-montre, adepte des prologues, rapporte : "Dans le dernier virage, ma chaîne a sauté. J'ai perdu facilement cinq secondes le temps de la remettre. J'aurai peut-être pu terminer dans le top 10. Devancer des garçons comme Tom Boonen est peut-être sympa, mais j'aurais pu encore faire mieux."
 
Une fois la déception digérée, Benjamin Verraes a remis directement du coeur à l'ouvrage en se glissant dans la bonne échappée en vue de montrer le maillot. Sans l'air d'y toucher, l'ancien pro chez Accent-Jobs passait deuxième des deux sprints concernant le maillot de la combativité. "Il est important de retirer quelque chose dans une échappée, estime-t-il. Finalement, j'ai réussi à aller ce maillot et à le garder jusqu'au dernier jour."
 
Lors de la dernière étape dans les Ardennes, Benjamin Verraes comprenait rapidement qu'il ne pourrait pas conserver ce maillot. "Je savais que la tâche serait difficile, mais le plan était de tenir le coup jusqu'au premier sprint intermédiaire au kilomètre 22 et empocher dix points, mais le tempo était tellement rapide que ce ne fut pas possible, regrette-t-il. Un groupe d'une vingtaine de coureurs est parti. J'ai directement demandé aux arbitres si Walsleben y figurait et ils m'ont affirmé que oui. J'ai compris que j'allais perdre mon maillot."
 
Sachant cela, le coureur de 28 ans a volontairement levé le pied en vue de sa prochaine course, la Gullegem Koerse qui se dispute ce mardi. Cette kermesse pro lui convient tout particulièrement puisqu'il y fut troisième lors des deux dernières éditions. "Sur ce genre de course, on roule à bloc du début jusqu'à la fin. La course se termine rarement sur un sprint massif. On peut diviser le circuit en deux zones avec une section avec une route relativement large où le vent peut clairement effectuer la différence et une autre dans le centre où on tourne sans arrêt dans tous les sens. La stratégie sur ce genre de course est très claire : suivre, rouler et voir ce qu'il en est. J'espère pouvoir réaliser quelque chose", termine-t-il. 

Credit Photo : Lydia VDM

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