Romain Pommelet : « C'est moins dur sur le plat »

9e de la première étape du Tour du Pays de Vaud, Romain Pommelet a hérité ensuite du statut de coureur protégé de l'Equipe de France Juniors. "Je n'ai pas l'habitude de cette situation, rapporte le licencié à l'EC Plouha-Lanvollon. L'équipe a été au top. Les gars m'ont bien replacé avant les moments-clés, notamment Tanguy Turgis sur l'étape de samedi matin." Ce jour-là, il a pris la 4e place de l'étape qui arrivait à Champéry.

Le Breton s'est encore mis en évidence dimanche sur la dernière étape. Revenu sur les costauds dans la descente de la principale difficulté du jour, il est sorti en compagnie d'un coureur italien. Cinq kilomètres plus loin, trois coureurs les ont repris. "Nous avons eu jusqu'à 35'' d'avance. Je pouvais espérer une 3e place au général. Mais derrière, la Suisse a roulé. Il manquait un coureur supplémentaire, un costaud, avec nous. Le peloton nous reprend à 6-7 km de l'arrivée", expliquait-il à DirectVelo.com quelques minutes après l'arrivée.

A chaud, Romain Pommelet était presque partagé sur sa performance. "Je suis heureux mais un peu déçu. J'aurais aimé gagner l'étape... Mais c'est déjà très bien", appréciait le 7e du classement final qui aura gagné deux places au général le dernier jour. Le Junior 2e année honorait en Suisse sa première sélection. "Je suis plutôt content d'avoir pu me mesurer au niveau international, savourait-il. J'ai été loin d'être ridicule, surtout quand c'était dur".

UN PUNCHEUR-GRIMPEUR

L'ancien Champion de Bretagne de VTT, 4e mi-mai sur le Challenge National à Arguenon-Vallée Verte, se définit comme un puncheur-grimpeur. Il dit préférer les bosses plus courtes et raides que les cols suisses. "Mais j'ai vu que les longs cols pouvaient me convenir, note-t-il. J'aime bien ça !"

L'an passé, il n'avait pas été sélectionné en équipe de Bretagne pour le Challenge National. "Mais je m'étais rassuré dans les bosses sur Liège-La Gleize", glisse-t-il. Depuis, le Costarmoricain estime avoir franchi un palier. "J'ai pris de la puissance. C'est moins dur sur le plat", estime Romain Pommelet.

S'il l'était déjà en début de saison, le Breton ne cache que ses dernières sorties le rendent encore plus ambitieux. "Sincèrement, j'espérais faire des bonnes choses mais je pensais que ça allait être difficilement réalisable, reconnaît-il. J'espère revenir en sélection, on a fait une belle semaine ensemble !" Prochain rendez-vous pour lui, ce samedi, avec la Classique des Alpes. Il apparaît désormais comme l'un des grands favoris de l'épreuve montagneuse.

Crédit photo : Nicolas Gachet - www.directvelo.com
 

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