Blaise Sonnery : « Toujours un petit espoir »

Pas moins de sept équipes de DN1 et DN2 s'apprêtent à s’affronter ce dimanche dans le cadre du Championnat régional rhonalpin. C'est dire la densité de la participation que seul le comité de Bretagne peut lui contester. C'est en cette concurrence relevée que Blaise Sonnery (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) s'apprête à remettre son titre en jeu. DirectVelo.com l'a contacté à quelques jours de l'échéance.
 
DirectVelo.com : A quelques jours du Championnat régional, dans quelles dispositions te trouves-tu ?
Blaise Sonnery : Mon début de saison n'a pas été catastrophique mais j'ai été habitué à mieux. J'ai fait un bon hiver, mais c'est la première fois que je cumule autant de galères en début de saison. Le plus pénalisant a été ma pneumopathie. Elle m'a mis à plat un mois et demi et cela a été un peu compliqué pour refaire surface. Je n'ai donc pas de grosse performance à avancer par rapport aux saison précédentes où j'avais déjà gagné au moins une fois.
 
Le fait d'avoir été à nouveau papa récemment n'a pas dû faciliter les choses ?
Tout le monde a ses petits combats. Pour ma part je mène l'existence d'un papa qui a 3 enfants et qui travaille 35 heures. Alors même si je suis encore réveillé en ce moment deux à trois fois par nuit, être papa permet de vivre des moments tellement merveilleux....
 
Penses-tu dès lors pouvoir jouer la gagne dimanche sur le circuit de Nandax ?
A titre personnel, j'ai toujours un petit espoir. Je n'ai pas pu courir le dernier week-end et je sais que je ne ferai pas la différence physiquement, mais tactiquement je ne fais pas beaucoup d'erreurs. Je fais l'effort au bon moment. Maintenant je cours pour gagner ou faire gagner. Le circuit de Nandax est tellement exigeant qu'il n'y pas d'erreur possible. Un effort pour boucher un trou de 30 secondes se paie cash.
 
« SOUVENT DES SECONDS COUTEAUX QUI TIRENT LEUR EPINGLE DU JEU »
 
Quand tu dis faire gagner, tu penses à un coéquipier ?
Au BAC, on a un collectif excellent. On ne dispose pas d'un mec qui peut écrabouiller, mais on a une belle densité avec à la fois des attaquants et des garçons rapides qui savent courir à l'avant ce qui fait que cela tourne assez souvent à notre avantage. On est à la fois concentrés et complémentaires et l'on sait faire les efforts pour les autres. Notre directeur sportif Christian Milesi sait faire passer des messages positifs tranquillement, sans stress. Il sait à la fois analyser et anticiper. Il est aussi capable de dire à un coureur "là, tu as peut-être fait une erreur et tu pourrais faire autrement." Au delà de ça il est aussi capable de prendre un coureur qui a de grosses qualités qu'il n'a pas pu exprimer ailleurs de lui permettre de se réaliser. Fred Brun en est certainement l'exemple le plus parlant jusqu'à présent.
 
Quels sont vos adversaires ciblés pour dimanche ?
Les Championnats sont toujours une épreuve particulière. J'ai la chance d'en avoir fait plusieurs à l'avant. Ce sont souvent des seconds couteaux qui tirent leur épingle du jeu : des gens qui ne se mettent pas la pression. Ce sont bien souvent des coureurs calmes qui arrivent à prendre à la fois du plaisir et du recul et qui savent aussi courir au métier.

Crédit photo : Patrick Berjot
 

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