Julien El Farès : « Que la roue tourne au plus vite »

Julien El Farès s’apprête à retrouver la compétition ce week-end sur le GP de Plumelec puis aux Boucles de l’Aulne, deux manches de la Coupe de France. Le coureur du Team Marseille 13-KTM n’a plus mis de dossard depuis les Quatre jours de Dunkerque et la victoire finale de son coéquipier Ignatas Konovalovas, début mai. "J’avais besoin de me reposer après un gros bloc de courses en début de saison", explique-t-il pour DirectVelo.com. Lors de ces trois semaines sans compétition, Julien El Farès a coupé deux jours, avant de se contenter de séances d’entrainement de 1h30 à 3h maximum durant une semaine. "Je voulais récupérer tout en gardant un bon coup de pédale, mais surtout éviter de prendre du poids ou de perdre ma condition physique".

Si l’homme de Manosque a repris l’entraînement spécifique ces derniers jours, il n’imagine pas un miracle ce week-end. "Rien ne remplace la compétition. Je ne m’attends pas à être tout feu tout flamme sur ces deux courses. J’espère arriver en condition acceptable, mais je ne pense pas jouer les premiers rôles dans le final", concède-t-il. Sur le papier pourtant, ces deux épreuves peuvent lui convenir, en témoignent notamment ses deux Top 10 en 2011. "J’irai surtout dans l’optique de peaufiner ma préparation en vue des échéances à venir". Boucles de la Mayenne, Route du Sud, Championnat de France et Tour d’Autriche sont effectivement au programme de Julien El Farès dans les prochaines semaines. La Coupe de France du week-end sera ainsi ‘"un tremplin" idéal avant une période de courses sur laquelle il mise beaucoup.

« C’EST UNE ANNEE CHARNIERE, JE NE LE CACHE PAS »

Régulier depuis le début de saison mais pas encore victorieux, l’ancien vainqueur d’étape sur Tirreno-Adriatico - en 2009 - espère en effet pouvoir mettre la balle au fond dans les semaines à venir. "En claquer une me ferait du bien. J’ai déjà eu ma carte à jouer plusieurs fois, notamment sur la Classic Loire-Atlantique où je me suis un peu loupé dans le final (5e). Ça peut arriver, mais j’espère que la roue va tourner au plus vite". Egalement 7e du Tour du Haut-Var (2.1) ou 2e de Paris-Troyes (1.2) en début d’année, Julien El Farès a eu plusieurs fois sa chance. "Peut-être que je n’étais pas assez détendu, que je m’étais mis trop de pression sur ces courses-là. Et puis, ça se joue souvent sur des détails".

Période importante donc, pour Julien El Farès qui espère imiter au plus vite ses coéquipiers Julien Loubet, Ignatas Konovalovas ou Evaldas Siskevicius, tous vainqueurs ces derniers mois. "C’est une année charnière pour moi, je ne le cache pas. J’ai des ambitions personnelles et une certaine obligation de résultats". Pourquoi ne pas envisager de tenter un gros coup sur une étape du Tour d’Autriche, par exemple. "D’autant que ce sera une épreuve très importante pour nous, puisque nous roulons sur des vélos autrichiens (KTM) et que c’est une course en catégorie 2.HC". Et si la chance ne lui sourit toujours pas, celui qui fêtera ses 30 ans le 1er juin prochain pourra toujours miser sur les épreuves estivales. "Ce sera le dernier gros bloc de courses, de la Polynormande jusqu’à Paris-Tours. Il y aura encore de quoi faire".

Crédit photo : IMG Photographies
 

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