13e et coureur le mieux classé de son équipe à l'arrivée, Flavien Maurelet a réalisé un bonne performance d'ensemble, lundi, sur le GP des Vallons de Schweighouse. 3e de la deuxième étape du Tour du Loiret une semaine auparavant, le Picard est selon son propre aveu, "en bonne forme" ces dernières semaines. En Alsace, il est revenu sur la tête de course au prix d'un gros effort. "Je suis sorti à contretemps. On n'avait personne devant, il fallait absolument tenter pour espérer quelque chose", explique-t-il à DirectVelo.com.

 

Dans un premier temps obligé de rouler seul pendant un quizaine de kilomètres, le Picard a ensuite uni ses forces à Jules Pijourlet (Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin) afin de rentrer sur l'échappée. "Ça a pris du temps mais comme ils étaient nombreux à l'avant, l'entente n'était pas très bonne entre eux et ça nous a permis de revenir", raconte-t-il.

 

Pas franchement emballé par un parcours qu'il jugeait "trop peu sélectif" au départ, le coureur de 24 ans s'est vite rendu compte que le vent allait rendre la course plus difficile que prévu. Malgré une bonne pointe de vitesse, il a dû se contenter d'une 13e place au sprint, une "petite déception".

 

"J'étais dans la roue de Stéphane Poulhiès (Occitane CF, NDLR) qui a lancé à 400 mètres de l'arrivée. Sur le moment j'ai été surpris qu'il parte de si loin et puis j'ai été forcé de me rassoir à 50 mètres de la ligne à cause de crampes. Je suis un peu déçu parce que je pense que sans ça, je pense que j'aurais pu terminer dans le Top 10", avoue-t-il.

 

En définitive, l'ex-sociétaire du CC Nogent-sur-Oise qui a rejoint la formation GSC Blagnac Velo Sport 31 cet hiver, reconnaît s'être "fait plaisir" en Alsace et ne pas avoir "trop de regrets".

 

LEVER LES BRAS

 

Enthousiaste à propos de sa nouvelle équipe, Flavien Maurelet reconnaît n'avoir eu aucune difficulté à s'adapter à son nouvel environnement. "Tout se passe très bien, l'ambiance est bonne dans l'équipe", raconte-t-il.

 

S'il a décidé d'emménager dans le sud de la France "pour des raisons pratiques", le pensionnaire du GSC Blagnac VS 31 affirme qu'il a "toujours beaucoup bougé". "J'ai fait un DUT en GEA (Gestion des Entreprises et des Amdinistrations, NDLR) sur Amiens et j'ai également fait un passage à Caen, au pôle espoir", se rappelle-t-il.

 

Quand on lui demande d'analyser sa saison, il s'agace un peu : "Je marche pas mal cette année mais j'aimerais vraiment lever les bras". Souvent placé, le coureur n'a cependant plus connu les joies de la victoire depuis août 2012, sur le Challenge Mayennais-Montsûrs. Il tempère tout de même : "Les saisons précédentes je souffrais régulièrement d'allergies mais aujourd'hui je suis guéri et je peux enfin courir à 100% de mes capacités. Je me sens beaucoup mieux sur le vélo et je récupère mieux de mes efforts aussi, ça fait du bien au moral !", explique-t-il.

 

Bien décidé à saisir sa chance, Flavien Maurelet compte briller sur le Tour de Gironde (2.2) auquel il participera cette semaine. "J'ai coché la deuxième étape qui arrivera au sommet d'une côte assez raide. Je suis un puncheur donc sur le papier, elle correspond bien à mes qualités", affirme-t-il.

Il devrait ensuite s'aligner sur le Tour d'Eure-et-Loir (Coupe de France) et le Tour des Pays de Savoie (2.2) qu'il considère comme deux "belles courses". 

 

"J'irai là-bas sans objectif particulier, je ferai ce que je sais faire", confie-t-il. Avant de conclure : "la course qui me tient le plus à cœur, c'est sans aucun doute le Championnat de France. Je vais tout faire pour y briller".

Crédit photo : Aurélie Tscheiller