Rudy Kowalski prend du relief

Adieu les plaines du Nord ! Rudy Kowalski s'en va grimper ce week-end l'Alpe d'Huez, les Deux Alpes ou encore le Galibier. Son camp de base sera établi à Bourg d'Oisans, au pied de la célèbre montée aux vingt-et-un virages.

"C'est une initiative personnelle, qui me permettra de terminer un bloc de travail foncier et de préparer les prochaines épreuves, explique à DirectVelo.com le coureur du Team Roubaix-Lille Métropole, 24 ans. Ce petit stage va également m'aérer l'esprit".

Les Alpes, c'est presque chez lui. Depuis l'an passé, le Nordiste d'origine s'est installé à Luzinay, entre Lyon (Rhône) et Vienne (Isère). Pour des raisons conjugales. "Mais aussi parce que je sentais ma motivation baisser à l'entraînement", admet-il.

Quand on regarde la carte des reliefs, c'est un peu logique. Profil puncheur, Kowalski avait jusqu'ici l'habitude de rouler du côté de Maubeuge ou dans l'Avenois. Rarement dans les monts des Flandres, situés à 2h de vélo de chez lui à Doucy-les-Mines, et accessibles seulement par des routes trop fréquentées. Il s'était ainsi résigné aux routes plates.

"C'était monotone, dit-il. Chez les amateurs, ça peut encore aller. Mais quand tu es pro et que tu as une longue sortie à faire, tu trouves vraiment le temps long ! Là où j'habite maintenant, je peux faire 1300 m de dénivelée en deux heures. Et en plus le climat est préférable."

Même point de vue sur les épreuves de sa région, les Quatre Jours de Dunkerque ou le Tour de Picardie, qu'il a bouclées ces dernières semaines dans un rôle d'équipier. "150 km de patinette et un sprint à l'arrivée. C'est ce qu'on appelle le 'cyclisme moderne'...".

Il a envie de bouger, Kowalski. D'où sa motivation pour les deux prochaines manches de la Coupe de France-PMU, en Bretagne. Grand Prix de Plumelec le 30 mai, avec la côte de Cadoudal en juge de paix, puis Boucles de l'Aulne le lendemain. Sur l'épreuve de Châteaulin, il avait pris la 3e place l'an passé, derrière Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) et Rémy Di Grégorio (Team Marseille 13-KTM).

En juin, la pente se durcira encore sur le Tour des Pays de Savoie. Presque dans sa nouvelle région.

Crédit photo : Patrick Berjot
 

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