Samuel Leroux a appris de ses erreurs

Samuel Leroux attendait ce déclic. Toujours à la recherche de son premier succès de la saison, le membre de l'ESEG Douai vient de terminer 4e de Paris-Mantes-en-Yvelines (1.2). Une place qui le rassure, malgré "la petite déception de finir au pied du podium".

Le coureur âgé de 20 ans sait qu’il doit forcer son destin sur ce genre de course, pour sa progression, et "pour se montrer". Avec un départ à 8h et des conditions météorologiques très difficiles, Samuel Leroux montre que les difficultés le galvanisent. "Plus c’est dur, plus je prends du plaisir ! Je suis un battant et j’aime ces conditions", sourit-il.

Très régulier, le vainqueur du Critérium de Gayant 2014 souffre peut-être de sa « générosité » en course. Il s’explique : "C’est vrai que je me donne toujours à fond sur mon vélo. Peut-être trop. Mais je pense que cela m’a aidé dans ma progression."
Après deux ans d’apprentissage dans l’écurie Douaisienne, il pense avoir appris de ses erreurs. "J’essaie de mieux gérer mes efforts. J’ai passé un vrai cap et j’ai gagné en maturité", avoue-t-il.
 
PARIS-ROUBAIX ESPOIRS EN LIGNE DE MIRE

 
Pour sa troisième saison à Douai, l’espoir 3e année essaie d’apporter sa maturité aux nouveaux, même s’il concède "qu’il manque un capitaine de route". Il espère que la belle prestation nordiste en Yvelines va véritablement lancer la saison de son équipe. "C’est difficile avec de nombreux jeunes qui doivent apprendre, relativise-t-il. Mais les résultats commencent à arriver et j’ai confiance en la suite de la saison".

Une suite qu’il va axer sur son gros objectif de la saison, le Paris-Roubaix Espoirs, sur un terrain de jeu bien différent de ce qu’il a vécu dimanche dans les bosses de Paris-Mantes. Le Nordiste, qui vise également le Top 5 au Championnat de France Espoirs de contre-la-montre en août prochain aux Pieux (Manche), démontre ainsi toute sa polyvalence : "Je suis un passe-partout. Sans exceller dans un domaine particulier, je sais que je peux briller sur tous les terrains", termine-t-il.

Crédit photo : Daniel Schamps
 

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