La Roue Tourangelle : Les réactions

Lorrenzo Manzin (FDJ) a remporté au sprint ce dimanche la 14e édition de la Roue Tourangelle (1.1), 9e manche de la Coupe de France-PMU, disputée sur 199 kilomètres entre Château-Renault et Tours. Clément Venturini (Cofidis) et Jan Dieteren (Leopard Development Team) complètent le podium. Lorrenzo Manzin succède au palmarès de la course à Angelo Tulik (Team Europcar). Retrouvez ci-dessous les réactions recueillis par DirectVelo.com.

Lorrenzo Manzin (FDJ)
Vainqueur de la Roue Tourangelle
« Je suis évidemment très satisfait. J'ai eu un début de saison compliqué. Je suis tombé dès janvier au Tour Down Under. Cette Roue Tourangelle était idéale pour me relancer. C'est évidemment la première fois que je disputais cette épreuve mais je connaissais le final pour avoir disputé Paris-Tours Espoirs. J'arrive à bien passer les bosses... Il fallait avoir les jambes. Aujourd'hui, ça m'a souri.
Avec Marc Sarreau, nous avons été recrutés pour essayer de pallier au départ de Nacer Bouhanni, qui gagnait beaucoup de courses. Le sprint, c'est un peu une philosophie de l'équipe. Nous savons que la plupart des courses WorldTour arrive au sprint.
Ça fait plaisir de gagner. On dit que je suis néo-pro, c'est sûr mais le temps passe vite. Puis les coureurs comme Démare, Bouhanni et Coquard ont gagné jeune. Maintenant, j'espère que l'équipe va continuer sur sa lancée. C'est le troisième week-end de rang qu'on gagne. Nous avons eu un début de saison difficile. Nous n'avons pas été épargnés par la malchance.
Je suis content pour l'équipe et pour moi. J'aimerais être performant sur les WorldTour. »

Clément Venturini (Cofidis)
2e
« C'est bien de faire une belle place dès cette année, c'est vrai, mais on court pour gagner, pas pour faire deux. La victoire est tout près. Dans le sprint je me fais tasser entre Samuel Dumoulin et un mec de la Pomme. Je dois freiner et relancer, et Lorrenzo Manzin gagne. J'aurais aimé pouvoir faire mon sprint à fond. Il reste un goût amer.
Nous n'étions que cinq Cofidis au départ mais nous sommes restés très soudés, nous avons essayé d'aller dans chaque coup.
Depuis les victoires de Nacer [Bouhanni], on sent qu'il y a une bonne dynamique.
Derrière l'échappée, nous n'avions pas à rouler. C'est AG2R La Mondiale et Europcar qui roulaient.
Je vais enchaîner maintenant le Grand Prix de la Somme, les Quatre Jours de Dunkerque et le Tour de Picardie. J'aimerais bien marcher à Dunkerque. »

Jan Dieteren (Léopard Development Team)
3e
« Je suis content du résultat. L'équipe visait un Top 5. Je suis un sprinter, j'ai donc été protégé aujourd'hui. C'est ma meilleure place de la saison. La journée a été difficile à cause de la pluie. Je n'ai pas de regrets, je ne pense pas que j'aurais pu faire mieux. »

Jonathan Hivert (Bretagne-Séché Environnement)
14e
« Ce n'était pas facile au début. Pendant deux-trois heures on avait froid, il y avait beaucoup d'eau, quelques chutes. J'étais un peu endormi en début de course. L'avantage quand il y a 200 km, c'est qu'on a le temps de passer par plusieurs états. Quand on n'est pas bien au début, ça ne veut pas dire qu'on va traîner ce mal aux pattes pendant toute la course. Le corps en quatre-cinq heures d'efforts, a le temps de se relâcher. Il faut aussi le temps que le corps digère, car je mange beaucoup le matin.
Je voulais sortir avant le final pour éviter un sprint massif, mais ça n'a pas marché. J'ai fait ce que j'ai pu.
Ma place est un peu anonyme. Je n'arrivais pas à prendre des risques dans les virages aujourd'hui. J'étais trop gonflé, je glissais beaucoup. Cela m'a pénalisé dans le circuit final mais c'est de ma faute. »

Pierrick Fédrigo (Bretagne-Séché Environnement)
Leader de la Coupe de France-PMU
« J'ai eu un problème de chaîne à 15 km de l'arrivée. Je sentais qu'elle se "dérivetait" et qu'elle allait casser. Je ne pouvais donc plus trop forcer sur les relances du final. Je suis déçu car je n'ai pas pu engranger de points pour la Coupe de France. Mais des courses qui vont me convenir arrivent comme les manches en Bretagne [Plumelec et les Boucles de l'Aulne]. C'est là qu'il va falloir en mettre de côté.
Etre en tête de la Coupe de France devient une source de motivation pour l'équipe. Au moins on se bat pour quelque chose, on a besoin d'aller chercher des résultats. On se prend au jeu forcément et ça devient un objectif. »
 

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