Tour du Piémont Vosgien - Et. 1 : Les réactions

Aimé De Gendt (EFC-Etixx) a remporté en solitaire ce samedi la 1ère étape du Tour du Piémont Vosgien (Elite nationale), disputée sur 157,3 kilomètres entre Raon-l'Etape et Pierre-Percée. Le Belge précède les Français Alexandre Gratiot (CC Villeneuve Saint-Germain) et Thomas Peyroton-Dartet (Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys). Aimé De Gendt devient du même coup le premier leader de cette 13e édition. Retrouvez ci-dessous les réactions des protagonistes de l'épreuve.

Thomas Peyroton-Dartet (Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys)
3e d’étape et leader de la montagne
« C’était une course difficile. C’est la troisième qu’on l’a fait. Je savais que la sélection se ferait par l’arrière mais il ne faut jamais avoir un coup de retard car à force de boucher les trous on le paie sur la fin. Du coup j’ai essayé de faire la course à l’avant. J’en ai peut-être un peu trop fait au début mais je ne voulais pas louper le bon coup, mais De Gendt était vraiment au-dessus. J’ai tenté d’aider Gratiot mais je ne pouvais vraiment plus. J’ai laissé des plumes à faire le grimpeur avec Marvin Gruget et je lui ai dit. C’est sûr que l’on vient toujours pour gagner mais faire troisième plus le maillot du grimpeur c’est toujours joli. Je suis content de pouvoir être monté sur le podium du protocole. Cela va être difficile de garder cette place avec le chrono car ce n’est pas mon truc. Chez les juniors sur le Tour PACA, je faisais sensiblement les mêmes temps que Julien Loubet et Rémi Di Grégorio et j’avais à me battre avec eux, mais maintenant… Avec les jambes on ne sait jamais ! Je vais le faire à bloc. J’ai déjà réussi mon Tour du Piémont Vosgien. Gagner le général va être compliqué avec les belges. Ils ont la culture du contre-la-montre. Nous en France, ce sera notre premier chrono de l’année. Eux ont déjà dû le travailler. Avec l’équipe EFC-Etixx, nous avons un bon collectif ici. Nous avons toujours été présents devant voire en surnombre. Kévin Le Cunff qui vient de finir troisième au Lot-et-Garonne est en bonne forme, et quand Samuel Plouhinec qui revient à la compétition s’est mis devant à mi-course, tout le monde s’est affolé et c’est là-dessus que je suis sorti en contrant. Samuel reste toujours un épouvantail pour le peloton. »

Thomas Welter (VC Unité Schwenheim)
5e d’étape
« C’était une étape particulièrement difficile par le profil car il y avait pas mal de dénivelés, et rendue plus éprouvante avec la pluie. Au départ il n’y a pas eu véritablement de coups qui ont réussi à sortir car avec plus de vingt coureurs il n’y avait pas d’entente. Cela était une grosse course de mouvements. C’est seulement à mi-course que sept coureurs sont parvenus à sortir. La course s’est réellement décantée dans le dernier tiers, et pour ma part je reviens sur l’échappée avec le belge de chez Prorace (Gert-Jan De Sy, NDLR). J’ai laissé pas mal d’énergie pour rentrer et à l’attaque du dernier tour, le bon coup est reparti dans la bosse sans que j’ai eu le temps de me refaire une santé. Cela a été vraiment trop dur pour rentrer et les coureurs qui étaient déjà devant n’ont pas eu à fournir cet effort comme moi. Ils étaient plus frais et certainement plus forts aussi. Les premiers sont sortis en costauds en réussissant à maintenir les écarts. Derrière on a essayé de limiter les dégâts. Mais les jambes étaient dures dans le final avec la course et la pluie. Cette cinquième place est une satisfaction car je n’avais pas de super sensations. Je ne suis pas venu jouer le général. Pour le chrono je n’ai pas de matériel spécifique donc je n’ai pas mis d’option pour le général. Je vais quand même le faire à bloc pour voir. L’objectif est plutôt sur l’étape de l’après-midi avec Julien Tomasi qui va vite au sprint. »

Gilles Loncin (EFC-Etixx)
8e d’étape et leader des points-chauds
« J’ai pu faire les sprints des points-chauds mais ce n’était pas préparé dans la tactique : cela a été une coïncidence. La première fois, j’étais à l’attaque à l’avant et j’ai vu le jury pour noter alors j’ai fait le sprint (le deuxième des quatre sprints intermédiaires, NDLR). Pour le sprint suivant j’étais encore dans le groupe de tête alors je l’ai aussi disputé car ce n’était pas un gros effort à produire pour le remporter. J’ai roulé ici les deux années passées et je connaissais le parcours : c’est une belle course et ça ne ment pas sur qui est le meilleur. Monter quatorze fois la côte de l’arrivée a été usant et à la fin cela devenait dur. Avec Aimé (De Gendt, NDLR), on a je pense une très bonne chance de gagner le classement général car il est très fort dans le contre-la-montre. Ensuite on doit juste contrôler dans la dernière étape pour conserver le maillot jaune qui reste le plus important évidemment. Pour le maillot vert des sprints, on verra bien suivant les situations de la course. »

Propos recueillis par Hervé et Jean-Charles Dancerelle.

Crédit photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com

 

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