Alexander Geuens « réconforté » par son Tour du Loir-et-Cher

Le 8 avril, Alexander Geuens remportait sa première victoire de la saison, l’interclub de Schoten, course d’attente du Grand Prix de l’Escaut. Le coureur de Lotto-Soudal U23 a confirmé ce succès la semaine dernière lors du Tour du Loir-et-Cher (2.2). Il s'est classé 11e de la première étape puis 19e sur l'avant-dernier jour de l'épreuve française. "Un meilleur résultat était certainement possible, raconte l’Espoir troisième année à DirectVelo.be. J’étais parfaitement placé. A 300 mètres de la ligne, deux coureurs m’ont complètement enfermé. J’ai dû effectuer un gros freinage. Heureusement, mon coéquipier Michael Goolaerts n’en fut nullement gêné et a pris la quatrième place. Cette course fut néanmoins la confirmation que ma condition était bonne."

L’OLYMPIA'S TOUR EN TOILE DE FOND

Alexander Geuens traverse donc une bonne période. Pourtant, son début de saison n’était pas étincelant. "Avant le Grand Prix de l’Escaut, j’ai traversé un creux, admet le Lommelois. Je me suis durement entraîné et cela ne tournait pas. En course, je n’avais jamais de forces." Au moment où il retrouvait ses sensations lors du Ster van Zwolle, le Flamand était frappé de malchance. "J’avais une place d’honneur en vue, mais à cause de la malchance, j’ai vu le beau résultat s’envoler en fumée", regrette-t-il. 
Il espère conserver sa condition avec une idée bien en tête. "Lundi, je pars avec l’équipe en Pologne pour la Course des Carpates. Il y aura des courtes étapes destinées pour les grimpeurs Le but sera dès lors de parfaire la condition en vue de l’Olympia’s Tour. Lors de ces courses, j’espère décrocher une sélection pour Paris-Roubaix", assure-t-il. 

SUR LES TRACES D'AMAURY CAPIOT

Le parcours d’Alexander Geuens ressemble légèrement à celui d’Amaury Capiot. Troisième année espoir l’an dernier, il avait réussi à se distinguer à plusieurs reprises grâce à sa pointe de vitesse. Il avait plus ou moins le même calendrier que Geuens actuellement. Qui plus est, il est Limbourgeois. "Je l’ai également remarqué. Il avait effectué un bon Tour du Loir-et-Cher, mais il avait également pu décrocher un maillot. Ma bonne passe actuelle correspond à celle qu’il a connue l’an passé à la même époque."
Capiot en fut récompensé en fin de saison en obtenant un contrat professionnel. "Je n’y pense pas encore. En tant qu’espoir troisième année, j’ai encore le temps, mais je ne suis pas contre une série de bons résultats consécutifs", conclut le sprinter.

Crédit photo : Roland Pipeleers

Traduit par James Odvart.
 

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