Matthieu Garnier : « Ça paiera dans les jours prochains »

A 21 ans, Matthieu Garnier découvre cette semaine les courses par étapes de classe 2. Avant le Tour du Loir-et-Cher, le sociétaire du SCO Dijon avait reçu une consigne claire : "faire seulement une des cinq étapes à fond". Ce samedi, il aura passé en tête environ 143 des 171 kilomètres de la 4e étape de l'épreuve 2.2. "Je savais que tout le monde allait être un peu usé, confie-t-il à DirectVelo.com. Vu que j'étais à douze minutes au classement général, je me disais qu'on me laisserait peut-être prendre un peu de large. Malheureusement, ça n'a pas souri."

Echappé avec Thomas Rostollan (AVC Aix-en-Provence), Alexander Kamp Egested (Team ColoQuick) et Adrien Legros (Sojasun espoir-ACNC), il est le dernier fuyard repris par le peloton. Il reste alors 20 kilomètres. "Thomas Rostollan et Alexander Kamp Egested étant bien placés au général, je n'y ai jamais trop cru, reconnaît-il. Puis ils ont sauté chacun leur tour, je me suis alors dit pourquoi pas ? Mais je voulais au moins me faire reprendre le plus tard possible. Et j'espérais décrocher le titre de plus combatif du jour. Pour l'avoir, il faut attaquer alors c'est ce que j'ai fait (sourire)." Il est récompensé en étant appelé au podium pour recevoir ce prix.

Selon lui, "ça paiera dans les jours prochains". Son objectif principal est pour la fin mai, avec Paris-Roubaix Espoirs. L'an passé, il avait terminé à la 17e place après avoir été présent dans l'échappée matinale (lire ici). Pour améliorer cette performance, il ira notamment se préparer sur le Tour de la Manche. En 2014, il avait fait le plein de confiance en terminant 6e de la dernière étape.

Crédit photo : Cédric Congourdeau - www.directvelo.com
 

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