Arnaud Labbe préfère courir près de chez lui

Il y a cinq ans quasiment jour pour jour, Arnaud Labbe rejoignait à nouveau le peloton professionnel après une première aventure de quatre ans puis quelques semaines de transition sous le maillot du GSC Blagnac. Certes l'histoire ne se reproduira pas, mais à 38 ans le Girondin aime toujours le vélo et tient encore la baraque, désormais pour le compte du CC Périgueux Dordogne qu'il a rejoint après sa 2e carrière professionnelle sous le maillot de la Cofidis.

Questionné sur son début de saison, il le juge correct, bien que tombé malade le dernier week-end de l'Essor Basque. Deux premiers mois de course où il n'est pas sorti du Sud-Ouest. "C'est un choix pour moi de pas trop partir de la région ou je réside : les déplacements trop longs j'en ai fait beaucoup par le passé. Maintenant c'est plus du vélo pour le plaisir", justifie-t-il avant de préciser aussitôt : "Par contre, la Coupe de France, c'est un peu le fil rouge de ma saison donc j'en courrai toutes les manches."

Vainqueur l'an dernier de la Vienne Classic, 1ère manche pour la DN3, il avait apporté son écot dans la victoire finale de sa formation et contribué à son accession à la DN2. Il a encore assuré cette année sur la première manche à Saint-Ciers en terminant 6e du général (7e de la 1ère étape, 10e de la seconde). "C'est toujours mieux de connaître la région", justifie le coureur périgourdin, avant d'ajouter à propos de la prochaine qui se disputera aussi dans sa région : "Le Tour du Lot-et-Garonne est une manche parmi les autres et j'espère être dans un bon jour pour apporter le maximum de points pour mon club."

Arnaud Labbe ne s'est pas fixé d'objectif précis en dehors de la Coupe de France. Il dit souhaiter juste prendre du plaisir et aider ses équipiers du mieux possible. Ainsi, le week-end prochain, il participera au Tour du Canton de Matha en prévision de la manche suivante, Bourg-Arbent-Bourg, qui l'obligera cette fois à s'éloigner de chez lui. Ce qu'il a également renoncé à faire l'hiver, lui qui est pourtant arrivé à la route en se faisant d'abord connaître dans les sous-bois. "Il en va du cyclo-cross comme pour la route : je ne souhaite plus m'engager sur de longs trajets. Pour en faire au niveau national c'est compliqué alors j'en fais quelques-uns pour le plaisir... mais pas trop loin de la maison !"

Crédit photo : Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr
 

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