Depuis le début de saison, Maxime Renault se classe régulièrement dans les dix premiers (voir sa fiche ici). Après cinq manches, le gars de la Manche siège à la 6e place du classement de la Coupe de France PMU. A 25 ans, le coureur d'Auber 93 est même 2e du classement des jeunes derrière un autre Normand, Alexis Gougeard. Avant de disputer les deux manches finistériennes de ce week-end, il répond aux questions de DirectVelo.com.

DirectVelo.com : Quelle importance donnes-tu aux manches de la Coupe de France de cette semaine ?
Maxime Renault : Je ne cours pas, jeudi, le Grand Prix de Denain. Je disputerai le Tour du Finistère samedi et le Tro Bro Leon dimanche. J'aimerais bien figurer dans la première course, j'espère terminer dans le Top 10. Pour le Tro Bro Leon, j'y vais un peu dans l'inconnu. J'ai participé au Championnat de France Amateur de Lannilis, en 2013, où il y avait un ribin. Mais je n'avais pas été très bon ce jour-là. Il faut beaucoup de forces pour passer les ribins.

Est-ce que la Coupe de France des jeunes est un objectif ?
Maintenant oui, c'est un objectif. Je vais essayer de marquer des points dès que je pourrai et pas seulement pour le classement des jeunes. Je pense aussi au classement général. Le classement par équipes est aussi un objectif pour Auber 93. La consigne avant les courses, pour le 3e de l'équipe, est de faire le sprint pour gagner des places.

« J'AI VU QUE JE NE SERAI PAS A LA RUE »

L'an dernier, l'équipe t'avais reconduit tardivement (lire ici). Est-ce que ça changé ta préparation hivernale ?
Je n'ai rien changé. J'ai bien travaillé cet hiver pour ne pas qu'ils regrettent de m'avoir gardé. J'ai tout de suite vu dans les premiers stages de l'hiver que je ne serais pas à la rue en début de saison. L'an dernier je m'étais pris la tête avec les blessures. Ma tendinite a perturbé ma saison. Cette année, je n'y pense plus, même si de temps en temps, j'ai encore un peu mal.

Qu'est-ce qui te manque pour monter sur le podium d'une Coupe de France ?
Un peu de confiance en moi. Sur certains sprints, je pourrais mieux faire avec plus de confiance pour aller frotter. Pour les sprints difficiles, s'il y a des coéquipiers, ils m'aident. Ce fut le cas sur Paris-Camembert par exemple. Mais pour des sprints sur le plat, Anthony Maldonado ou David Menut sont plus rapides que moi.

As-tu coché certaines courses à venir ?
J'espère bien marcher, fin juin, sur l'enchaînement Grand Prix de Plumelec-Boucles de l'Aulne à Châteaulin. J'aimerais aussi marcher sur les Boucles de la Mayenne que j'avais bien aimé l'an dernier.

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