Thomas Vaubourzeix a tourné la page

Thomas Vaubourzeix tient la forme en cette fin du mois de mars. Le Français de la formation continentale Veranclassic-Ekoï a remporté en solitaire la kermesse de Polleur samedi et celle de Florennes dimanche dans des conditions climatiques difficiles. Une météo que le Varois n'apprécie pourtant pas vraiment. "Etant un coureur sudiste, je préfère quand il fait chaud. Ce week-end, c'était dur pour tout le monde", commente-t-il.

Cette météo lui a pourtant porté chance et convenait parfaitement à son style. Thomas Vaubourzeix est en effet un attaquant dans l'âme. "J'ai toujours couru comme ça, je ne vais pas changer aujourd'hui. Puis je ne vais pas gagner des courses au sprint", assure-t-il. L'année passée, il avait accumulé plus de 1200 kilomètres en échappée. Samedi à Polleur, il a réalisé un petit exploit en attaquant dans le deuxième des 111,4 kilomètres prévus dans les Ardennes belges et en résistant jusqu'à la ligne. "Je savais que la condition était présente. J'étais donc confiant et j'y ai cru jusqu'au bout. Une fois que j'ai vu que la course était gagnée, j'ai terminé l'épreuve sans me mettre à bloc afin de me préserver pour les autres courses."

UNE BONNE DYNAMIQUE

Le Français a décroché ses deuxième et troisième victoires de la saison ce week-end. Il s'était déjà imposé lors de la kermesse d'Esplechin il y a deux semaines. Le Français a aussi offert les 7e et 8e succès à son équipe. "Nous sommes dans une bonne dynamique pour l'instant. Tout le monde a dès lors envie d'apporter sa pierre à l'édifice et cela engendre des victoires", apprécie-t-il pour DirectVelo.be. Une série qui ne devrait pas s'arrêter de si tôt. "Nous sommes nombreux dans la formation. Chacun aura donc sa période de forme et saura saisir les opportunités".

Thomas Vaubourzeix est arrivé au sein de l'équipe continentale belge après plusieurs années passées au sein de la Pomme Marseille, en amateur puis chez les professionnels. Un changement de cap dans sa carrière à 26 ans. "J'avais envie de voir autre chose et de tourner la page. J'ai déjà pu découvrir de nouvelles courses comme Kuurne-Bruxelles-Kuurne, mais aussi une nouvelle culture", dit-il.

En février, sur l'Etoile de Bessèges, il confiait à DirectVelo : "Je prends le vélo plus à la cool désormais. Par exemple, je ne suis pas allé faire un stage cet hiver. Je fais du vélo plaisir". Avec réussite.

Crédit photo : Jean-Pierre Lekeu
 

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