Vincent Colas a bien retenu la leçon

Vincent Colas a remporté dimanche Plaintel-Plaintel, une classique bretonne toutes catégories. Il devance Florian Richeux (Team Pays de Dinan) et Yann Rault (VC Quintin) au sprint. C'est la 2e victoire de la saison du coureur du VC Pays de Loudéac.

DirectVelo.com : Comment as-tu manœuvré dans le final ?
Vincent Colas : Trois coureurs étaient devant et à la cloche je sors tout seul. A ce moment-là, il ne fallait pas traîner car ils roulaient vite devant. Nous arrivons à trois pour le sprint. Je lance et je garde mon avance.

Déjà à l'Essor Basque tu gagnes devant un petit groupe -notre photo-. Est-ce la situation que tu préfères ?
C'est sûr que je préfère cela à une arrivée massive. Mais il y a quand même une part d'incertitude. A l'Essor j'avais reconnu le final, je savais qu'il fallait attaquer au rond-point à 700 m de la ligne. A Plaintel, je me méfiais plus de Yann Rault car il a de l'expérience et du métier. Et puis Plaintel, je la voulais tellement ! C'est une belle classique, pas loin de chez moi. En 2011, je termine 3e en me faisant avoir dans le même genre d'arrivée. J'y ai repensé cette année dans le sprint.

« J'AI PLUS CONFIANCE EN MOI »

L'an dernier à la même époque tu avais plusieurs places d'honneur. Cette année tu as déjà deux gagnes. Qu'est-ce qui a changé ?
J'ai plus confiance en moi dans le final. Je tente plus ma chance aussi, je me dis que j'en suis capable. Je n'ai plus l'appréhension de me rater. Si ça ne marche pas là, ça marchera la course suivante.

L'an dernier tu fais 5e de Manche-Atlantique. Quelles sont tes ambitions pour dimanche ?
Je n'ai pas d'objectif. Que je marche bien ou que j'aie un jour sans, ça ne va pas changer ma vie. Manche-Atlantique est une des plus belles courses en Bretagne et en France. Le niveau sera relevé. Mais, même avec la présence des équipes continentales [l'Armée de Terre et Auber 93, NDLR], il peut se passer plein de choses avant l'arrivée.

Crédit photo : David Mahé - www.directvelo.com
 

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