La FFC valide le statut de l'Armée de Terre

Il a fallu attendre ce dimanche pour que l'Armée de Terre, qui a commencé sa saison depuis un mois, soit officiellement reconnue par la Fédération Française de Cyclisme sous son nouveau statut de « Continentale amateur ». L'équipe bénéficiait jusqu'à présent d'un accord de principe temporaire, délivré par le Président de la FFC, David Lappartient. Lequel a profité de l'Assemblée générale pour « régulariser la situation » en faisant voter les membres.

Une pure formalité ? Peut-être, mais avec tout de même un énorme enjeu. "Si vous ne validez pas ce statut, l'équipe s'arrête de courir demain matin", a prévenu David Lappartient, mi-solennel, mi-amusé.

Sans faux-suspense, le feu vert à l'Armée de Terre a été donné à l'unanimité des 126 votants, dimanche matin, lors de l'Assemblée générale de la FFC, à Pau (Pyrénées-Atlantiques).

Le statut des équipes Continentales françaises est régi par un accord-cadre entre la FFC, la Ligue Nationale du Cyclisme (LNC) et l'Etat. Cet accord prévoit notamment que les coureurs de ces équipes sont salariés par une structure de droit privé. Une disposition à laquelle déroge l'Armée, rappelle le Président de la Fédération : "elle respecte l'esprit de cet accord puisque ses coureurs sont payés au moins selon les minima sociaux, mais ils sont employés comme soldats et non pas comme athlètes membres d'une société privée".

"L'Armée de Terre est une équipe Continentale amateur mais elle participe de droit aux épreuves de la Coupe de France professionnelle [et aux Championnats de France Elites pros, NDLR]", insiste Alain Clouet, vice-Président de la Ligue.

Après le vote favorable de l'Assemblée de la FFC, celle-ci va demander une modification de l'accord-cadre sur les équipes Continentales, prenant en compte le statut de « Continentale amateur ».

"Ce statut d'équipe Continentale est réservé exclusivement aux équipes qui seraient montées par des représentants des services de l'Etat ou de la fonction publique", précise David Lappartient. Une mise au point qui met fin à certains projets, notamment issus des clubs DN, qui espéraient assouplir l'accord-cadre sur les équipes Continentales françaises. Exit, par exemple, la création d'équipes où les coureurs ne seraient pas payés selon les minimum prévus en France, à l'image du système en vigueur dans la plupart des pays.

Crédit photo : www.velofotopro.com
 

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